Mais les habitants peuvent aussi expliquer leur faible fréquentation du marché par une insuffisante variété des vendeurs !
Il y a dans cette double explication, le problème bien connu de la poule et de l’œuf. Il est au cœur du développement ou de l’échec des plateformes que nous sommes désormais habitués à utiliser pour acheter un livre, un disque, commander un repas ou réserver une nuit d’hôtel, voire tout simplement payer nos achats avec notre carte de paiement !
Si les plateformes qui ont désormais envahi nos actes quotidiens, survivent malgré la concurrence forte qui les anime, c’est qu’elles ont su, à l’image de Facebook, trouver les stratégies adaptées pour atteindre la taille critique à partir de laquelle elles entrent dans un cercle vertueux de croissance.
Nous pourrions peut-être tirer quelques enseignements de ces pratiques pour revitaliser notre marché local, quand bien même comme toutes les plateformes sur internet, il est concurrencé à courte distance par les marchés de Belleville en Beaujolais, de Montmerle sur Saône voire de Villefranche sur Saône !
La plateforme de marché : un intermédiaire qui génère une double externalité
Notre marché local, comme toute plateforme, est un intermédiaire (un espace public géré par la municipalité), qui met en relation deux faces (on parle de plateformes bi faces), des acheteurs et des vendeurs. La participation de chaque acteur appartenant à chacune de ces faces apporte une valeur ajoutée par son adhésion à la plateforme (on parle d’externalité), mais chaque adhésion supplémentaire incite d’autres membres de chacune des faces à y adhérer.
La particularité des plateformes bi faces est précisément qu’elles développent deux types d’externalité de réseau. En effet, chacune des faces génère tout d’abord des externalités de réseau intra-groupe de type « clubs ».
De quoi s’agit-il ?
Chaque vendeur comme chaque acheteur trouvera d’autant plus d’intérêt à y adhérer que chacun d’entre eux pense qu’il pourra profiter de cet intermédiaire pour y rencontrer nombre de ses homologues.
C’est le principe de l’association. Ainsi, prendre un abonnement téléphonique n’a d’intérêt que si d’autres adhèrent au réseau. Chaque adhérent supplémentaire augmente le nombre d’interactions possibles et offre gratuitement une valeur ajoutée au service par sa seule adhésion. Il s’agit d’une externalité en ce sens qu’une action individuelle apporte non seulement un intérêt à son émetteur mais contribue gratuitement au bien-être collectif par son adhésion.
Au-delà de l’acte d’achat, le marché est en premier lieu un endroit où les habitants peuvent échanger, dialoguer, enrichir leurs connaissances
Les acheteurs peuvent communiquer entre eux et les vendeurs peuvent faire de même. La plateforme de marché produit donc un premier type d’externalités directes dites « intra-groupe », propre à chacune de ses faces.
Attirer les deux faces de la plateforme consiste en priorité pour l’intermédiaire (dans notre exemple la municipalité) à aménager les infrastructures publiques sur le lieu du marché de telle sorte que chacune des faces, acheteurs comme vendeurs, trouvent un intérêt, au-delà de l’acte d’échange à s’y déplacer.
Mais si l’on se concentre désormais sur l’échange entre les deux faces de la plateforme, ce qui est le but initial du marché, chaque arrivée d’un des membres d’une face génère une autre externalité plus importante encore car elle est à la base du principe de tarification des plateformes. C’est ce que l’on appelle une externalité de réseau indirecte ou encore « inter groupes ».
En effet, tout acheteur supplémentaire à un pouvoir d’attraction sur l’arrivée de nouveaux vendeurs. De même, tout vendeur supplémentaire qui adhère à la plateforme augmente la variété des produits ce qui attire plus d’acheteurs. C’est ce mécanisme de contamination inter groupes qui dynamise par un effet multiplicateur, le développement d’une plateforme et lui permet d’atteindre sa taille critique et son décollage.
Une stratégie tarifaire asymétrique
Pour accélérer ce processus de création de valeur, les plateformes ont l’habitude de mettre en place une tarification asymétrique. Elle consiste à subventionner la face qui produit le plus d’externalités indirecte (lui faire payer un prix plus faible que le coût voire lui assurer la gratuité d’accès) et à « charger » le prix de la face qui consomme les externalités indirectes ou en produit peu (payer un prix au-dessus du coût).
C’est par ce mécanisme de tarification discriminante sur les deux côtés de la plateforme que depuis des décennies des générations de garçons payent leur entrée en boite de nuit (encore un exemple de plateforme) là où les filles bénéficient d’une entrée gratuite voire reçoivent en plus une boisson gratuite !
Le principe de parité revendiqué par la gente féminine trouve un sacré problème à résoudre face à cette rationalité économique qui justifie une discrimination « genrée » des prix.
C’est également par ce mécanisme de subventions croisées que la presse en ligne est gratuite pour ses lecteurs. Mais leur entrée massive attire des annonceurs publicitaires qui eux manifestent une disposition à payer pour accéder à cette population de lecteurs sur la plateforme.
Mais on remarquera dans cet exemple, que trop de publicité tend à dissuader les lecteurs même lorsque le tarif est nul.
Retenons cette leçon. Trop de nuisances sur un marché local peuvent enrayer le mécanisme de développement du marché en apportant des externalités négatives
Sur notre marché local, le même mécanisme s’applique. Il y a gratuité pour les acheteurs alors même qu’ils génèrent un coût d’usage de la place publique (l’entretien du bien public a un coût !), lequel est donc subventionné par la commune. Mais les vendeurs eux paient un tarif pour leur place de marché. Ils sont d’autant plus prêts à payer ce prix qu’ils bénéficient de la présence des acheteurs sur la plateforme….du moins si ceux-ci ont trouvé un intérêt à s’y rendre.
L’adhésion à Facebook, à Ebay, à Amazon est gratuite pour l’acheteur mais chaque vendeur qui adhère à ces plateformes paye un tarif fixe (abonnement) ou à la transaction. Subventionner la face qui génère le plus d’externalités indirectes (inter groupe) est le principe de base du dynamisme et de la survie d’une plateforme.
Malheureusement lorsque, faute d’une stratégie adaptée, un marché comme celui de St Georges est devenu atone et désertique (plus d’acheteurs et plus de vendeurs), c’est toute la chaîne de valeur des externalités indirectes qu’il faut reconstruire
L’habitant de St Georges (y compris certains élus locaux) préfère alors se déplacer le dimanche à Montmerle car à peu de distance, il trouve un marché dynamique offrant une variété de produits et des services associés qui l’incite à se déplacer. Cet afflux de nouveaux consommateurs amène les producteurs locaux à s’implanter sur le marché de Montmerle plutôt que sur celui de St Georges.
15 vendeurs à Montmerle contre 3 à St Georges !
J'ai abandonné la lecture, beaucoup trop long, beaucoup trop compliqué Ce que veulent les gens : de bons produits à des prix compétitifs
RépondreSupprimerCher Anonyme,
Supprimer« Un problème bien posé est à moitié résolu » John Dewey.
En cette période estivale, où le temps et la lecture permettent de mieux comprendre la problématique des marchés, notre rédacteur a pris la peine de poser plusieurs “pourquoi” avant de proposer des solutions.
Libre à chaque lecteur d'apprécier, ou d'aller directement aux suggestions en bas de l'article et d'en proposer à son tour …
Cher Anonyme. Dommage que vous ayez abandonné la lecture. Vous auriez précisément appris comment obtenir des bons produits à des prix compétitifs !
SupprimerUne condition minimale pour atteindre cet objectif est de sortir de l'atonie d'un marché proche de l'encéphalogramme plat ! C'est le cœur du problème. L' article essaie d'apporter avec argumentation et méthode, des pistes de réflexions pour redynamiser les deux côtés du marché.
Il faut certes être sensible au raisonnement objectivé pour le lire dans son intégralité. "Il n'y a point de méthode facile pour apprendre les choses difficiles" (Aristote).
Extraits des commentaires de notre page Facebook :
RépondreSupprimerMarie-France Balandras :
Il est vrai qu'à Villefranche, il y a tous les métiers de bouche, le client a besoin de diversité ! Pourquoi ne pas tenter un appel UN JOUR J , style foire, avec prix de l'espace très réduit pour le vendeur : beaucoup de fruits et légumes, pain, viande, fromages, poissons, VINS DU BEAUJOLAIS, fleurs, une petite expo tableaux, un accordéoniste, deux ou trois associations qui font leur pub en étirant les étals ou emplacements au plus près de la rue nationale...et des jeunes qui enquêtent ce jour-là pour connaitre l'avis des clients ? Mais c'est l'avis personnel d'une adoratrice des marchés !
Gisele Coulon Servigne :
Il y aussi le prix qui font que les personnes ne se déplacent pas. Savoir pourquoi les anciens sont partis? Des ventes d'habits, bijoux, maquillage pour enfants . Je suis tout a fait d accord avec Marie France Balandras . Et pour l'hiver, au lieu de mettre autant d'argent dans la réhabilitation de notre ancienne salle des fêtes pour un musée (il y a plein de maisons qui appartiennent à la commune ), faire un espace marché, comme à Villefranche ou Belleville, très agréable !
Françoise Jusselme :
Bonjour à tous. Jai un peu déserté le marché je le reconnais, plus les Vauraz, peu de commerçants de légumes, les prix...pas de place pour se garer....
Sylvie Surjus :
Le lieu, mettre le marché le long de la nationale, les gens se garent sur le parking de la caisse d'épargne pour aller au tabac, à la boulangerie, mais le marché est trop loin. Quand on fait ses courses pas envie de marcher les bras chargés. Organiser un marché soit nocturne soit après midi.
Christine Forget :
Mettre un groupe de musique, des peintres, des animations enfants, ect ...
Jacqueline Cabannes :
Notre village de 1300 habitants attire environ 150 exposants de toutes sortes et attire beaucoup de chalands, un peu moins l'hiver une quarantaine qui viennent toute l'année pour nous la difficulté de mai à septembre c'est d avoir de la place.
Bernard Marquet :
Jacqueline Cabannes est ce que les 150 commerçants s'y retrouvent économiquement ?
Jacqueline Cabannes : Oui
Matt Bsf :
Bonjour !
Autre chose peut être à étudier. Il nous manque vraiment un café sur la place, avec une terrasse d’été, une vraie. C’est une discussion que j’ai partagée avec tous les Reneimois de mon entourage. Qui n’a jamais fait son marché et, à l’issue, eu envie d’un café sur la place du village ?
Bernard Marquet :
Matt Bsf, mais sauf erreur il y'a le bistrot de la place chez Gillou ...
Valerie Ligey Pisciotti :
Ça serait sympa d’avoir un espace couvert comme un peu à Villefranche pour avoir plus de vendeurs
Les prix également sont élevés
Extraits des commentaires vus sur d’autres pages Facebook :
RépondreSupprimerVirginia Vanetti :
Diversifier l’offre et la concurrence entre les commerçants en place. Aussi, pourquoi pas proposer un espace de vente déporté sur le marché à ceux de la rue nationale et effectivement pourquoi ne pas utiliser l’esplanade devant le foyer pour conserver le parking de l’église pour son usage premier ?
Suggérer à d’autres activités artisanales/ tertiaires de venir se présenter lors du marché (stand UCA et une présentation de chaque adhérents : un à 2 par samedi matin) ...
Idem pour les clubs associatifs, et une animation par samedi me semble utile (buvette des conscrits), mais aussi fanfare / jeux enfants : ils attireront les parents 🤷♀️ ... père Noël sur la place tous les samedis de Noël etc etc ...
Guillaume Biet :
Faire des halles
M-d Lo :
Mettre une buvette !?
Valentin Ducroux :
Isaline Di Giorgio fait une demande pour vendre les œufs
Marie Laure Bard :
Il ne faut pas oublier qu'il y a le marché du samedi à Belleville maintenant. Après il y a aussi un soucis de place ; j'avais demandé un emplacement pour de l'alimentaire (plat cuisinés et sucreries de style gaufrette Mâconnaise, donuts....) on m'a dit qu'il n'y avait plus de place...
Laurent Blangarin :
Allez à Belleville c'est mieux !!
Nathalie Magaud :
Je n'y suis jamais allé après je veux bien découvrir
Voici d'autres commentaires extraits de nos pages Facebook :
RépondreSupprimerEric Rack :
Dans une semaine je suis en retraite et c'est la que j'ai commencé le Transport. Beaujolais Transport mon 1er patron de l'époque avec la famille Fray. Nous avions seulement un parking en guise de quai de manutention mais aucun bâtiment. À l'ancienne. Nous faisions tout à même le sol.......!! D'ailleurs j'aimerai retrouver un ami , Jean Pierre Montet donc le père m'a formé à mes tout début...Si tu me lis Jean Pierre 😉 Nous faisions L'Italie ensemble !! Tu avais un Volvo Bleu et tu travaillais pour un Italien. Georgio 😉👍
Beatrice Badel Dumolard :
En temps normal il est difficile de se garer. Les travaux de voirie, les routes fermées pendant des mois n’aident pas à accéder au marché. Cette désaffection est d’autant plus surprenante que les travaux sur le marché couvert de Villefranche rendent sa fréquentation moins aisée. On aurait pu s’attendre à un report de la clientèle sur les marchés de proximité. Les 3 vendeurs proposent tous des produits de qualité. On peut trouver tout ce dont on a besoin en produits frais.
Jérôme Lafay :
Pas besoin de faire d étude pour voir que ça fait 20ans que le marché et manques de commerces au centre ville
Murielle Yrehcihc :
Bah je savais même pas qu'il y avait un marché à St Georges ! Apparemment il est sur la place de l'église ? Pas le meilleur endroit pour se garer non plus ...
Cassius Tissot :
Bonjour moi je serais bien intéressé pour m’installer sauf que je vend que des articles de parfum et accessoires pour hommes et femmes. Si jamais vous pouvez me contacter en privé directement. Merci à vous
C’est drôle cet article qui transpose les plateformes de ventes en ligne et le commerce de proximité😵😵
RépondreSupprimerVous mélangez les torchons et les serviettes.
Vous pouvez aussi comparer le marché de MONTMERLE avec celui de villefranche ou celui du quai St Antoine à Lyon.
De plus, dans votre démonstration vous oubliez les catégories sociaux professionnelles et les âges des différents types de clients….
Êtes-vous aller voir et discuter avec le commerçants concernés ? Pas sur à mon sens !
Pour être plus concret, le samedi matin, dans un rayon de 150 mètres, vous trouverez :
Un maraîcher : EARL le Earl Petit Reneimois Bleton
Un producteur de poulet et de porc : Gaec Le Porc Brionnais (Baptiste Monfray)
Un fromager ; maison Richard (1 semaine sur 2)
Une productrice de fromage de chèvres (1 semaine sur 2)
Un rémouleur (1 fois par mois)
Un marchand de prêt a porter (venu une fois pour tester pour l’instant)
Un boulanger pâtissier Boulangerie Pâtisserie Peyquet
Un boucher charcutier traiteur La Reneimoise chez Maxence
Une pharmacie
Une nouvelle Pizzeria à emporter au feu
Un tabac presse chez Nathalie et Christophe Catherin
Un fleuriste Le cocon Fleural
Deux salons de coiffures, le 268 et Chez Alison
Un salon d’esthétique au feu
Un ethiopate, Alexis Pares
Un bureau de diagnostic immobilier
Le bar chez Rozzeta et Fred
Un restaurant : Le Cosy
Bientôt un chocolatier au feu, Là Citadelle
On espère un poissonnier et un producteur de fromage de Brebis (en discussion)
Et….quand vous avez terminé vos courses vous pouvez boire un café ou un petit apéro au café de La Place chez Gillou 😎😎😎
3 parkings à disposition : la petite place, le parking Montchervet et celui de la caisse d’épargne.
Souvent, , il y a des ventes à emporter de classes ou d’associations (qui font souvent travailler les commerçants de la commune au maximum)
pour animer le marché.
Le coût de l’emplacement demandé par la commune est dérisoire et ne joue pas sur le choix du commerçant de venir ou non.
Attention, mon commentaire n’est pas une étude d’un professeur émérite mais seulement un constat d’un petit expert-comptable ( bac +8 tout de même) qui connait et travaille avec les commerçants de proximité, qui fait ses courses à Saint Georges.
À saint Georges, le marché fonctionne de paire avec les commerçants de la commune.
Contrairement à vos dire, la commune essaye de trouver des solutions et cherche constamment des nouvelles idées
Pour les personnes qui commentent, je vous invite à venir un samedi matin sur la place, faire le tour des commerçants et finir chez Gillou autour d’un petit rosé 😎😎😎😎
Plus nous seront nombreux, plus les commerçants viendront.
Un élu de la commune, fils de commerçants, qui cherche des solutions concrètes et non théoriques.
Franck JOLY
Il faut rajouter un pressing, chez Cathy et Franck et un dentiste.merci
RépondreSupprimerFranck JOLY
Un maraicher et un dentiste, ce serait pas un peu "mélanger les torchons et les serviettes" ? ...
SupprimerNon vous pouvez vous faire soigner et ensuite traverser faire vos courses
SupprimerUn dentiste pour dynamiser le marché ! En voilà une solution concrète digne du 21ème siècle que propose M. Joly ! Fallait y penser car c'est vrai qu'au moyen âge l'arracheur de dents attirait des foules sur la place du marché . Mais cette intuition géniale risque de saturer nos parkings avec tous ces chars à bœufs, fiacres, calèches, draisiennes qui vont accourir ! Ceci dit ça devrait attirer un maréchal-ferrant, un drapier, peut-être même un tisserand voire même l'apothicaire !
SupprimerBon je vous laisse j'ai un un dirigeable à prendre.
Votre humour a 2 balles montre votre méconnaissance du problème : pas d’argument donc on se moque, de façon anonyme bien sûr, donc sans courage,
SupprimerPrenez de vrais cours d’économie locale et renseignez-vous.
À Saint Georges, le marché fonctionne de paire avec les autres commerces, qu’ils soient alimentaires ou non. Le but est d’attirer le monde pour diverses raisons dans un petit périmètre.
Et quid du Leclerc ? L’article du professeur émérite n’en parle pas ….
Un peu de réalité et de concret !
Le élus de la commune essayent et cherchent des solutions, contrairement aux Yacafocon qui jacassent mais ne participent pas.
Franck JOLY
Cet article a le mérite de poser les véritables questions sur le manque d'engouement pour venir au marché de St Georges.
RépondreSupprimerMr Joly aurait pu mettre directement la liste des commerçants et artisans de l'UCA cela lui aurait évité d'oublier un commerçant de la place de l'église, comme par exemple le réparateur de téléphone portable.
Mr Joly est hors sujet quand il évoque le marché, car il ne fait que lister diverses professions dont certaines n'ont jamais eu et n'auront jamais d'étal au marché, et il évoque des commerces qui ne sont même pas encore ouverts.
Le marché de St Georges mérite beaucoup mieux, avec des produits frais locaux ayant des prix abordables, avec plusieurs producteurs de fruits et légumes et dans ce cas nous retrouverons l'envie d'aller au marché avec une l'ambiance conviviale.
Email de Franck JOLY du 28/8/2025 depuis son adresse email professionnelle :
RépondreSupprimer“Bonjour le BLOG
J’ai fait une réponse à la moquerie publique anonyme que j’ai personnellement subie sur votre blog.
Le respect voudrait que mes réponses soient publiées, sinon je considérai la chose comme une attaque personnelle d’un élu local et j’agirai en conséquence.
Merci d’appliquer vos principes de « blog citoyen » que vous vendez à qui veut bien l’entendre.
Merci par avance
Franck JOLY
Adjoint au maire
Mairie de ST GEORGES DE RENEINS”
--------------------------------------------------------------------
Monsieur Franck Joly,
Votre email en date du 28/8/2025 a retenu notre attention.
Comme vous l’avez constaté, notre Blog citoyen de St Georges créé en juillet 2020 rencontre un vif succès. A défaut de plateforme équivalente gérée par vos services publics de la Mairie, reconnaissez que notre Blog bénévole vous permet d'exprimer vos avis, vos points de vues et vos projets. Celui que vous avez créé en 2021 (https://saintgeorgesinfos.fr) est hors service depuis plusieurs semaines.
Parmi nos nombreux lecteurs et contributeurs, certains préfèrent commenter en “Anonyme” pour éviter les pressions individuelles que vous connaissez bien. Dans tous les cas, notre comité de rédaction modère tous les commentaires, et sachez que certains n’ont jamais été publiés du fait qu’ils ne respectent pas notre charte.
Notre article sur la redynamisation de notre marché de St Georges a fait l’objet de nombreux commentaires, critiques parfois et constructifs souvent (plus de 4700 vues sur Facebook avec 35 commentaires dont les 2 derniers anonymes). Vos premiers commentaires ont été publiés, y compris quand vous vous moquez du professeur d'université “émérite” qui l’a écrit.
Nous prenons acte que l’humour d’un des 2 commentaires anonymes vous touche personnellement. La modération des commentaires par notre comité de rédaction nécessite parfois de prendre le temps nécessaire. Aussi, après réflexion, nous acceptons de publier vos réponses à ce commentaire “moquerie publique”, qui le sont tout autant (“humour à deux balles” d’après vous.)
Après cette pression numérique que vous exercez régulièrement sur notre Blog citoyen, comme l'a fait Mr le Maire en décembre 2022 en nous menaçant de faire fermer notre Blog citoyen, il serait temps de se rencontrer et d'échanger nos points de vues autrement.
Votre principe “plus nous serons nombreux, plus les commerçants viendront” est justement la base de notre différent. Au plaisir d’en parler de vive voix et sans “yakafocon” …
Le comité de rédaction du Blog citoyen de St Georges le 29/8/2025.
M. Joly
RépondreSupprimerLorsqu’il m’arrive de contribuer à l’écriture d’un article sur le blog, j’évite d’intervenir dans les commentaires qui suivent. Le blog est un lieu de débat. Son principe fondateur est la liberté de défendre ses idées, de débattre, dans des termes qui respectent les personnes et les règles qui régissent la vie en société. Respecter le souhait d’anonymat de certains de nos lecteurs qui postent des commentaires fait partie de ce principe de liberté individuelle avec lequel les administrateurs du blog communient, et que vous semblez rejeter. La forme de vos propos à mon égard, vos insinuations, voire une certaine agressivité, inattendue de la part d’un élu de la république, adjoint au Maire de notre commune, m’amène hélas à intervenir pour instruire.
Sur le fond de quoi s’agit –il si l’on se livre à l’exégèse des commentaires anonymes de deux de nos citoyens contre lesquels vous vous insurgez ? Le premier commentaire vous reproche d’être hors sujet dans votre réponse. Avec beaucoup d’humour et une certaine finesse dans l’écriture, l’autre commentaire anonyme, s’engouffre dans la logique que vous lui avez-vous-même tendu. C’est le principe d’un blog que d’être parfois arrosé avec son propre tuyau !
Venons-en à la forme de vos propos, auquel le blog est hélas habitué. Mon éducation, les principes de déontologie qui président dans le milieu universitaire auquel j’appartiens, la démarche scientifique qui m’anime (« la théorie ») font que, ne vous en déplaise, je défendrai toujours mes idées à partir d’arguments objectivés. Mais guidé par les mêmes principes, et c’est en cela que nous divergeons, je me suis toujours interdit de m’attaquer aux personnes. « Les orateurs élèvent la voix quand ils manquent d’arguments » disait Cicéron. Convenez aussi que « l’insulte est souvent l’argument final de celui qui ne trouve plus rien à dire » (Nicolas Chamfort). J’accepte en revanche le débat car il est le moteur d’une démocratie. Je conçois que mes idées puissent être soumises à réfutation. Mais comme l’a précisé l’un de nos lecteurs dans ses commentaires, à ce jour vous n’apportez aucune argumentation objective pour étayer ce qui n’est qu’une attaque.
Mais je vous accorde raison sur un point : la critique est facile et l’art est difficile. Comme depuis 2020 c’est vous qui œuvrez par vos responsabilités dans l’art, vous avez noté que le blog vous ouvre ses portes pour y rédiger un article argumenté. Vous pourrez y apporter d’autres idées que les miennes et expliquer l’atonie de notre marché et votre échec à l’endiguer malgré vos efforts.
Il n’appartient désormais qu’à vous, de substituer le raisonnement et la rigueur à l’attaque personnelle.
Jean Yves Lesueur, citoyen de St Georges de Reneins.