Alain Delon un « Canon » parmi les étoiles 🌟


“Ayant été d'abord conviée à succéder à un illustre auteur Reneimois (Georges Marguin), je ne m'imaginais pas annexe des Pompes Funèbres ou autres Roc Eclerc, en rédactrice des rubriques nécros !” Cette réponse perspicace de Marie-France Balandras à notre proposition mensuelle du 27, ne l’a pas empêché de nous écrire quelques bons mots sur le décès d’Alain Delon du 18 août 2024. [Illustration Thomas Tessier]

L'actualité étant souvent sévère dans ce sens-là, puisque nous partirons tous un jour, à la queue leu leu, de gré ou de force, et que nous préférerions disparaître en bonne santé, le plus tard possible, au cours d'un sommeil abritant ses touches de rêves affriolants !

J'en reviens au sujet qui m'occupe ce jour du 18 août 2024, et soulignerai d'abord qu'aussi loin que je me souvienne, Alain Delon m'a toujours fascinée !

Les qualificatifs se ramassent à la pelle, pour évoquer cette beauté presque extravagante, qui a impressionné de tous temps hommes et femmes !

Brillant, symbole de l'élégance, séduisant, séducteur malgré lui, charmeur et non dragueur, charismatique, dégageant un magnétisme naturel, celui qui fut la coqueluche des photographes pour notre plus grand bonheur, égérie de Dior de surcroît, en dehors de ses innombrables apparitions que le cinéma a eu la bonté de nous offrir : Delon Le Magnifique ou La beauté faite homme, sera ma conclusion !

Alors, dans ce sens là, pour une majorité, oui, Delon est bien un « Canon » ! 
Un Canon pour la postérité, dont on se souviendra jusqu'à l'extinction de la race humaine ? Non ! Seulement des presque vieux que nous sommes si nous suivons la filmographie de ce Monument du Cinéma, depuis ...1957...et sommes des résistants d'une époque de sempiternelles « renifleurs du temps jadis », dinosaures pour nos petits et arrières petits-enfants qui soupirent de nous entendre rabâcher nos souvenirs d'anciens combattants : « c'était bien, avant » !

Alors oui, DELON a rejoint les étoiles, pour retrouver ses anciennes amours, et si nous sommes chagrins, c'est sans doute pour lui, une délivrance ! D'autant plus que nous aurons la chance de le voir sur écran, sans nous priver, comme s'il était toujours présent !

Marie-France Balandras, le 27 août 2024




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