Les routes à St Georges, comment dire et comment faire ?


Un des rédacteurs de notre Blog citoyen, ancien fonctionnaire de l'État au service de l’environnement, s’est penché sur ce vaste sujet de la voirie communale. Le constat déplorable de la situation confirmé par de nombreux citoyens (à pied,  en vélo ou en voiture), en particulier dans nos hameaux, ne suffit pas. Avec l'expertise d'une entreprise locale de travaux publics, appréhender les causes, proposer des solutions, planifier et évaluer les coûts sont possibles et exposés ici.


A St Georges de Reneins, la voirie communale reste pour beaucoup d’entre nous un sujet de préoccupation. C’est surtout vrai dans la zone rurale où la desserte des principaux hameaux s’est, au fil du temps, fortement dégradée.


Pour les automobilistes et cyclistes, voir piétons de ces zones, c’est une source permanente de stress, d’abord pour les usagers au quotidien qui se demandent chaque fois qu’ils croisent un autre véhicule, comment négocier un bas-côté instable, dont le bitume dentelé menace l’intégrité des pneumatiques. Ensuite, pour les usagers occasionnels qui découvrent soudain qu’ils ne vont pas pouvoir croiser le véhicule venant en sens inverse tant les dégradations grignotent désormais la bande de roulement.

Lors des réunions de quartier, les habitants présents n’ont pas manqué d’évoquer ce sujet, précisant pour certains que les dégradations avaient été maintes fois signalées sans que des réparations efficaces n’aient été envisagées. (Voir les comptes-rendus des réunions de quartier).

Les panneaux signalant le danger ne règlent pas le problème, d’autant qu’ils signalent deux ou trois endroits particulièrement dangereux alors que les zones dangereuses et non signalées se multiplient au fil du temps. 

De nombreux automobilistes ont subi des crevaisons ou des dégradations de pneumatiques parfois irréversibles, générant des dépenses qui pourraient être évitées si des réparations sérieuses des chaussées étaient entreprises. Sans compter qu’on est à la merci d’un accident plus grave !

Plusieurs citoyens Reneimois ont alerté les élus et les décideurs, avec une pétition qui a réuni plus de 160 signatures. Un rappel des responsabilités de la commune a été formulé, car la mairie est tenue responsable du moment où elle est informée d'un défaut d'entretien.


"L’entretien de la voie communale est une dépense obligatoire de la Commune (article L.2321-2-20° du CGCT) qui assure ainsi l’entretien des voies elles-mêmes mais aussi de ses dépendances. Les communes sont donc responsables du défaut d'entretien des voies communales et des conséquences dommageables qu'il peut entraîner. Pour mettre en cause la responsabilité de la commune par un usager, la route doit avoir un défaut d’entretien normal. Lorsque ce défaut est minime, inconnu de l’administration ou encore imprévisible, il n’y a pas d’engagement de la responsabilité de la commune.

La notion d’entretien “normal” est définie par la jurisprudence administrative. (Voir les Avocats Réunis).

Comment construit-on une chaussée stable dans le temps ?

Il ne s’agit pas ici de présenter un cours sur la voirie telle qu’on l’enseigne à l’école des Ponts et Chaussées, mais de fournir quelques éléments techniques compréhensibles par tous, pour comprendre sereinement les raisons qui entraînent la multiplication, voire la généralisation des dégradations de certaines chaussées communales.

Pour comprendre ce qui se passe, on peut évoquer les célèbres voies romaines qui ont traversé près de 20 siècles et dont certains tronçons ont su conserver intacte leurs structures. Les archéologues ont montré que les romains portaient un soin particulier aux fondations de leurs ouvrages. Des enrochements profonds ont ainsi traversé deux millénaires.

[Humour sans commentaire]

Cela reste vrai pour le génie civil moderne. Quand on veut construire une chaussée, on commence par faire un décaissement qui va bien au-delà de la future bande de roulement, car il doit inclure également les bas-côtés et les éventuels fossés de drainage. Ce fond doit être parfaitement stabilisé : c’est ce qu’on appelle la couche de forme.

Ensuite, on dispose une couche de fondation en matériaux drainants (20 à 30 cm de roche concassée par exemple), puis une couche de base plus mince (10 à 15 cm) qui constitue l’armature de la chaussée à l’aide de matériaux stables (sable-gravier ou roche concassée plus fine destinée à être compactée et stabilisée). Les bas-côtés sont traités de la même manière de façon à disposer d’une zone stabilisée permettant soit le stationnement, soit le croisement de véhicules de grande largeur (agricoles par exemple). Il est important de dire que les bas-côtés doivent pouvoir supporter la même charge que la chaussée sans s’affaisser.


De chaque côté de la chaussée, des ouvrages hydrauliques (fossés et busages traversants) évacuent l’eau de pluie et éventuellement l’eau de drainage si la chaussée traverse une zone humide.
Une couche de bitume lie les agrégats sur la future bande de roulement. Enfin, la couche de finition s’effectue soit par couches successives de bitume-gravillon, soit par étalage d’un béton bitumineux (couramment appelé enrobé). Les bas-côtés sont ensuite ajustés à la même hauteur que la bande de roulement par une couche compactée de tout-venant. Ainsi, en cas de croisement avec un engin de grande largeur ou un camion, on peut rouler sans danger sur un bas-côté correctement stabilisé.

Pourquoi certaines chaussées de St Georges se dégradent-t-elles ?

A décharge des responsables communaux qui ont amélioré la circulation sur nos voies communales ou rurales, il faut rappeler que la plupart de nos petites routes étaient autrefois d’anciennes voies ou chemins destinés à la circulation pédestre ou à celle des chars à bœufs et des véhicules hippomobiles. Ils étaient la plupart du temps plus étroits que les routes d’aujourd’hui.
Aussi, certaines voies ont été simplement goudronnées après remaniement et compaction de la couche superficielle. La plupart ont été élargies pour permettre la circulation des véhicules modernes de façon à permettre de se croiser sans danger. De toute évidence, ces élargissements n’ont pas respecté les règles de l’art. C’est sans doute l’une des causes principales des dégradations actuelles.

On peut observer ce mode de dégradation sur la route de Nuits

En effet, si on observe ce qui s’est passé par exemple sur les routes de Nuits et du Larion, on constate que des véhicules lourds ont dû « mordre » sur l’accotement lors du croisement avec d’autres véhicules. Or le poids des véhicules d’aujourd’hui n’a rien à voir avec celui d’un fiacre ou d’un char à bœuf. Il est vraisemblable que les élargissements ont été effectués sans une véritable reprise des fondations, en particulier sur les bas-côtés. 

C’est ainsi qu’au fil du temps, ces bas-côtés s’enfoncent, en déstabilisant le bord de la couche de bitume qui se brise en dentelles et provoque les dangers de circulation évoqués ci-dessus.

Chemin des vignerons où de nombreux pneus ont été crevés par l'enrobé coupant

Un autre mode de dégradation peut être observé sur les chemins du crochet et des vignerons. Il s’agit du non traitement d’une zone humide sous la chaussée. Avant de créer une chaussée, une zone humide doit être décaissée jusqu’à trouver la couche solide sur laquelle on dispose la fondation. Si on ne procède pas à ce qu’on appelle une « purge » de la zone instable, la belle couche de bitume finira inexorablement par s’affaisser en commençant par un léger creux, puis au fil des hivers (gel-dégel) par la fissuration de la bande de roulement et, pour finir, par la formation d’un nid de poule.

 

Quelle solution proposer ?

Pour ce qui concerne le vaste secteur de Nuits (par exemple), les dégradations sont nombreuses et systématiques. Dans de telles cas, les éventuelles réparations par rebouchage des trous et interventions ponctuelles sont un leurre car on retrouvera les mêmes désordres quelques mois ou années plus tard. 

C’est ce qui s’est passé lors des dernières réparations et c’est un travail sans fin.


Si on veut éviter le gaspillage des deniers publics, il faut faire un travail de fond en traitant nos voiries tronçon par tronçon. On peut commencer par les zones où les accotements sont les plus dangereux. Il s’agit de décaisser les bas-côtés dégradés en remplaçant la « mauvaise terre » par des matériaux stables de façon à reconstituer une bonne fondation, puis, à partir de là, reprendre la couche de bitume et égaliser les bas-côtés au niveau de la chaussée finie.

Un bel exemple de rénovation de chaussée d'une voie communale

Ce sera coûteux mais nécessaire et durable. C’est un travail de longue haleine, mais n’attendons pas qu’un accident dramatique intervienne pour agir sur les endroits les plus critiques.

En résumé, il faut bâtir un véritable plan de rénovation des voiries qui s’inscrive dans la durée et dégager les moyens financiers nécessaires pour le réaliser. Ce plan peut se dérouler sur plusieurs années, voire au-delà de l’actuel mandat municipal car il est d’intérêt général, la voirie étant publique. Les habitants des hameaux ne sont pas des citoyens de seconde zone et ils attendent qu’on s’intéresse aussi à leur environnement dont fait partie la voirie même mal en point.

Diagnostic, entretien, budget et planification, les avis d'une entreprise de BTP ?

Nous avons consulté une entreprise locale de Travaux Publics spécialisée, qui nous a fourni quelques éléments de réponse : cliquez ici pour consulter le document complet.


Voici les points importants à retenir :

  • les routes se détériorent forcément avec le temps, le trafic et le climat
  • le coût de remise en état « curative » du réseau routier est 5 à 10 fois plus coûteux qu’une maintenance « préventive » (mieux vaut prévenir que guérir)
  • un diagnostic précis est indispensable pour estimer la durée de vie des structures en place et de définir la solution d’entretien
  • les solutions techniques pour assurer un entretien du patrimoine sont nombreuses, et le montant des travaux varient entre 10 € et 120 € le m2
  • les techniques évoluent en prenant en compte l’aspect environnemental (enrobé recyclé, drainant, liant végétal, retraitement sur place …)
  • le budget annuel d’entretien des voiries de la CCSB est de 2,5 millions d’euros pour 35 communes, dont Saint Georges de Reneins ...

En conclusion, notre expert affirme : Une route régulièrement entretenue dure longtemps. Plus on laisse se dégrader une chaussée, plus le coût de remise en état est important. Ce sont donc les interventions d'entretien et de maintenance des chaussées qui permettent de maintenir le niveau de service et de sécurité du réseau.”

Demain, quand les routes chaufferont les bâtiments


Ceci n'est pas un poisson d'avril, mais ceci pourrait bien inspirer, aussi les décideurs, élus, associations citoyennes et entreprises spécialisées …


En attendant, faisons que nos routes Reneimoises soient praticables, partagées et sécurisées durablement. La commune de St Georges en a les moyens (11 millions d'euros d’excédents cumulés et aucun emprunt). Reste à en avoir la volonté !

Le 20 mars 2023, les services techniques de la Mairie rebouchent les trous route de Nuits ...

Si vous aussi, vous avez des retours d'expériences à partager, écrivez nous sur BlogStGeorges@gmail.com



Commentaires

  1. Très bel article qui je l’espère fera prendre conscience de la gravité des choses … Mais j’ai fortement l’impression que c’est peine perdue.
    Cette commune qui visiblement aime voir ses impôts servirent à des fins plus futiles que cette urgence de voirie accidentée.
    Comme sans doute d'autres automobilistes, la commune m’est redevable de 2 factures (379+267=646 €) pour changement de pneumatiques en 2019 et 2022.
    Mr le maire n’a pas eu d’autres réponses que d’inciter les usagers à prendre un itinéraire différent pour rentrer chez soi …
    Dans la pièce "L'Avare" de Molière, Harpagon n'aurait pas fait mieux avec la non utilisation des budgets communaux et des subventions. Subventions non utilisées du Département que la commune de Saint Georges a dû finalement rendre !
    Enfin, les biens pensants qui l'entourent vont encore et encore trouver des sornettes de bas étage pour répondre à cela.

    Une citoyenne avisée, usagère bienveillante de la route et des services publics.

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    1. Votre commentaire en mode anonyme, donc sans courage, démontre votre méconnaissance des travaux et projets en couts et surtout vous démontrez avec votre demande de remboursement de facture votre individualisme et votre incompréhension de l’intérêt général. Les routes se font et se feront avec du temps, avec la gestion du dessous du dessus et des abords. Ce sont le capacités budgétaires et les priorités choisies qui vont déterminer le temps de réalisation.
      Un élu qui ne se cache pas et qui assume.
      Franck JOLY

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    2. Mr Franck Joly, merci et bravo pour les efforts que vous faites, pour répondre et argumenter sur tous ces sujets importants.

      Comme vous le savez et le pratiquez vous même, le mode anonyme est malheureusement une obligation, du fait que les citoyens qui s'expriment ouvertement sont souvent critiqués et montrés du doigt, quand ils ne font pas l'objet d'intimidation de la part de certains élus.
      L'anonymat n'empêche pas la sincérité, le courage et l'argumentation.

      En tant qu’adjoint au maire chargé de la communication à Saint Georges de Reneins, vous devriez aussi vous interroger sur le fond du sujet, l'entretien du patrimoine Reneimois et en particulier les routes communales.

      Pourquoi le 1er adjoint au maire chargé des travaux élu en mars 2020 a démissionné avant même la première réunion du conseil municipal ?
      Pourquoi le fonctionnaire territorial responsable des grands travaux, voiries et assainissement à la mairie de St Georges, a également démissionné en 2021 ?
      Et pourquoi encore, la responsable du patrimoine VRD et des bâtiments avec qui j’ai échangé en 2022, a démissionné aussi … ?

      Je comprends les difficultés de votre mission d’élu et celle des services municipaux. Mais ne pensez-vous pas, qu’une autre gouvernance des équipes, des ressources et des infrastructures communales serait nécessaire pour Saint Georges ?

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  2. Voici la réponse de Franck Joly, adjoint au Maire chargé de la communication, vu sur notre page Facebook :

    Bonjour
    J’ai lu avec attention votre article.
    Vous apportez des informations techniques sur la construction ou l’entretien de la voirie. Dont acte.
    En revanche pour les solutions que vous apportez : il faut planifier des travaux de rénovation ou de renforcement sur plusieurs années et ils seront couteux …
    C’est léger comme solution, LAPALICE n’aurait pas trouvé mieux.
    Evidement, quand la route devant chez soi ou celle qu’on prend l’on prend régulièrement est en mauvaise état, on râle et on n’est pas content. C’est une logique humaine.
    Le sujet de la voirie ne s’arrête pas au fait de refaire ou consolider le bitume avec une technique X ou Y :
    A qui appartient la route ? à la commune, la CCSB, le département ou voir la région ou l ’état dans certains cas ?
    Qu’est-ce qui se passe dessous, dessus et à côté ?
    A qui appartiennent les abords pour éventuellement élargir ou modifier ?
    Quel type de travaux sont nécessaires ?
    Les travaux sont-ils urgents ou non ?
    Quel type de sécurisation est nécessaire ? (Les habitants lors de réunions de quartier ont demandé en majorité à sécuriser voir contraindre la circulation …)
    Comment organise-t-on les travaux pour éviter l’engorgement de la commune ?
    Combien coutent les travaux ?
    Comment et par qui sont-ils financés ?
    Est-ce la priorité absolue d’une commune ?
    Le sujet passe-t-il avant les écoles, les crèches, les associations ou la culture, l’écologie par exemple ?
    Est-ce la logique future de notre société de développer la voiture ou plus tôt les modes doux ou les transports en commun ?


    [Suite ...]

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  3. Voici la suite de la réponse de Franck Joly :

    Pour votre information, Saint Georges c’est 55 kms de route. Une partie est bon état, une partie dans un état moyens à prévoir dans quelques années et d’autres sont en mauvaise état.
    Un KM de route peut coûter entre 50 et 200 KE suivant le type de travaux et l’infrastructure à réaliser, ceci sans compter les travaux d’assainissement et d’enfouissement des réseaux secs.
    Pour l’instant, les voiries qui sont en cours de travaux suivent quasi le même principe :
    On casse la route
    On refait les réseaux d’assainissements dans la plupart du temps, avec parfois le gaz
    On enfouit les réseaux secs : électricité, téléphone, etc…
    On refait le bitume
    Lorsqu’il y a des constructions cours, parfois, il faut attendre la fin des travaux pour éviter refaire et défaire.
    La commune a de nombreux projets en cours : nouvelle cantine scolaire, déplacement et construction d’une nouvelle crèche, agrandissement des écoles, requalification du centre-ville avec de nombreux travaux et réhabilitation de locaux communaux, projet du musée de Lunda, travaux d’éclairages publiques, réseaux d’assainissement, etc…
    Vous n’êtes pas sans savoir que contrairement à ce qui ce dit, la commune n’est pas « riche » mais bien gérée. Sur un budget annuel de 3.5 ME, il reste environ 1.4 ME pour financer des investissements ou payer des emprunts qui financeront les investissements. Pour information, l’état a baissé considérablement sa dotation annuelle de 650KE à 50KE environ. La trésorerie actuelle, accumulée les années antérieurs, va servir aux premiers projets qui sont en cours ou qui vont sortir. La commune a déjà un emprunt de 1.5 ME et va certainement être obliger encore de recourir à un autre emprunt. Et oui !
    Je vous laisse faire votre calcul avec un capacité annuelle de financement 1,4 ME par an, combien de temps il faut pour financer des travaux ?
    Pour les routes, certaines sont en cours et/ou vont reprendre prochainement : chemin du midi, route de Bourchanin, boulevard de Ludna, route de Port-Rivière, etc…
    D’autres vont débuter prochainement : boulevard Emile GUYOT, route de BEL AIR, route de nuit et chemin des Vignerons, etc...
    Ces travaux représentent des sommes importantes à financer.
    Elles seront toutes faites, mais il va falloir du temps. Avec des priorités qui ne vont pas plaire à tout le monde.
    Et contrairement à vos dires, les hameaux ne sont pas plus défavorisés que le centre bourg.
    En résumé si vous avez de véritables solutions, réalistes et chiffrées, je veux bien les lire.
    En plus vous mélangez le budget de la CCSB et vous portez donc à confusion.
    Enfin faire appel à des experts sans nom ou qui se cachent, une société de BTP sans nom et sans référence, pour moi, c’est une preuve de manque de courage pour affirmer ses idées et ses opinions. Il faut avoir ses idées, les exprimer et surtout les assumer.
    Bonne fin de journée.

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  4. Pour les routes en très très mauvais état dont les travaux devraient reprendre "prochainement" comme Monsieur Joly le précise dans sa réponse, nous aimerions bien savoir ce que veut dire "prochainement"......

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  5. Achat d'immeuble pour démolition et de site industriel, est ce une réelle priorité pour la commune..??

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  6. Très bon article, merci le blog. Je reste également anonyme au vu des attaques possibles ...
    A saint Georges : ni prévention, ni guérison, que des crevaisons !

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  7. Excellent article sur l'état des routes de Saint Georges qui montre bien l'urgence d'agir.
    Il me semble bien qu'un état des lieux des routes sur l'ensemble de la commune a été fait au cours des mandats municipaux précédents avec de mémoire une présentation faite lors d'une cérémonie de vœux. La situation n'est donc pas récente et bien connue par la commune depuis de nombreuses années.

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  8. 10 ans que le message est le même, les travaux vont être réalisés ! 10 ans que rien n'est fait ou presque... La mairie n'accepte aucune critique et ne prouve pas par ses actions que les citoyens se trompent sur son sujet.
    Qu'est-ce qu'il y a à Saint Georges pour qu'un tel état d'esprit existe ? Ce sont des conflits qui datent de l'antiquité ? Une jalousie , des guerres de clans ou de familles rivales ?
    Tout le monde demande des travaux sur nos routes et des infrastructures dignes d'une ville de presque 5000 habitants ...
    Il est incompréhensible pour un simple citoyen de voir la situation se dégrader sans réaction des élus.
    Que fait la commune de nos impôts?
    Bien sur que des travaux ne s'engagent pas en quelques semaines ou mois mais la situation dure depuis plusieurs années, ce n'est pas normal.
    J'espère que jamais il n'y aura de mort à cause de la route, je n'aimerai pas être à la place de Monsieur le Maire car avec tous les écrits, les pétitions, les rapports sur le sujet, son cas sera indéfendable devant la justice!
    J'attend avec impatience les prochaines élections municipales pour élire un autre maire car celui en place ne fait pas bouger les choses, dommage j'ai voté pour lui pourtant.

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  9. Suite à notre post sur Facebook du 21 mars 2024, et nos compliments aux services techniques de la Mairie pour les petits travaux de rebouchage des trous, voici les commentaires de nos lecteurs :

    Arlette Bidon :
    C'est déjà un bon début

    Lio Nel :
    Arlette Bidon Oui, mais le chemin est long ... 😉

    Arnaud Palais :
    S'ils pouvaient passer route de Delphingue pour boucher les nids de poules et déboucher/curer les fossés, ce serait pas du luxe

    Gisele Coulon Servigne :
    Faire ttes les routes, les pneus et amortisseurs en prennent un coup .merci

    Ana Ïs :
    Évidemment que non ce n’est pas suffisant mais merci aux services techniques de faire comme ils peuvent avec ce qu’on leurs donne…

    Matt Harley Elsa Réglisse :
    Bonjour,
    Oui merci a eux. Sauf que… reboucher les trous avec du matériau non cohésif (ici des gravats, ou des résidus de grattage de travaux de voirie ), en premier lieu ça ne tient pas, en second lieu c’est abrasif, le trou s’agrandît, et en crée d’autres via les projections des voitures qui roulent dedans, et enfin c’est dangereux pour les deux roues (moto, vélo) dont les roues dérapent dedans voire s’y enfoncent… bref on travaille une nouvelle fois à l’économie et pas dans la durée.


    Fred Barraco :
    Malheureusement ça ne suffira pas tant que les eaux pluviales ne sont pas dirigé. Ce n'est pas la première fois qu'ils viennent reboucher. 😔

    Chn Mimon Mim's :
    Tant que le département va pas ce bouger faut les remercié gravement pour leur travail 🤪 parce que l'état des routes c'est ni fait ni a faire ...

    Le Blog citoyen de St Georges de Reneins :
    Chn Mimon Mim's, il s'agit ici des routes communales. Le département intervient uniquement sur les routes départementales, ex route nationale, comme celle qui traverse notre village.

    Vincent Perret :
    Sans prendre la défense de la Mairie St Georges de Reneins il est bon de rappeler que la plupart des routes des hameaux sont empruntées et fortement dégradées par des engins agricoles... car oui... dieu merci on est à la campagne et nous sommes entouré de champs, pâtures et vignes. Je préfère conserver l'état des routes aléatoires (ça permet à certains de rouler moins vite) et conserver ce patrimoine agricole qui fait de St Georges de Reneins le village qu'il est aujourd'hui.
    Refaire des enrobés sur ces routes communales serait désuet vu les engins qui y circule... mieux vaut les réparer avec des matériaux recyclés (ce qui est le cas).


    Ana Ïs :
    Vincent Perret cousin je suis d’accord mais on pourrait faire une soirée juste sur ce sujet… bref pour faire court quand tu as eu plusieurs pneus de déchirés à cause des accotements défoncés pour te serrer afin de laisser passer la voiture d’en face et que la facture devient salée même très salée il naît en toi comme une envie de se révolter… alors s’ils ne veulent pas réparer les routes ils les mettent en sens unique ou trouve une solution mais je ne suis pas la banque de France et je n’ai pas non plus de part chez Michelin 😬😘

    Vincent Perret :
    Ana Ïs faut organiser une soirée "Routes à pneus éclatées de St Georges !" 😂😂😂

    Ana Ïs :
    Vincent Perret ah oui avec plaisir et je connais plein de gens qui serait ravie de participer 😅

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