Coucou nous revoilà
Clament les chocolats !
Pâques presque au balcon
A parfois apporté ses tisons.
Mais cette fête notamment chrétienne
Propose t'elle toujours, sereine,
Des repas de famille où émus
Les bambins courent au jardin,
Faire provision de lapins ?
De poules d'œufs que sais-je encore,
Des friandises dont le décor,
Les rubans ou autres parades
Font la joie de la marmaille !
Assiste t-on toujours aux offices,
Achète t-on un nouvel habit,
Des chaussures neuves ? Je le confesse
C'était surtout quand nous étions petits !
Le printemps ainsi annoncé,
C'était Pâques tout simplement,
La joie de ce jour endimanché
Nous rêvions du repas de maman.
Nous n'avions pas en ces années soixante,
Autant de pâtisseries dans les foyers,
Nous étions croyants et dans l'attente,
De ce Jésus ressuscité, d'après le caté !
Un parfum de sainteté,
Illuminait tous les regards
Les parents nous accompagnaient,
Nous faisions juste notre devoir.
Pâques et ce jour de renouveau
Est souvent juste dans nos mémoires,
Dans les villages, chantaient les moineaux,
Faisant nids dans leurs nouveaux feuillages.
Marie-France Balandras, le 27 avril 2025
Steven Soarez le 21/04/2025
Le chef de l'Eglise catholique, le Pape François s'en est allé
- "S'il vous plaît", implore le pape, "cessons de rendre invisibles ceux qui sont en marge de la société, que ce soit en raison de la pauvreté, de la toxicomanie, de la maladie mentale ou du handicap."
- "Nous sommes tombés dans la mondialisation de l’indifférence. Nous sommes habitués à la souffrance de l’autre, cela ne nous regarde pas, ne nous intéresse pas, ce n’est pas notre affaire !"
- "L'aide, c'est aussi un simple sourire, un geste d'amitié, un regard fraternel, une écoute sincère, un service gratuit"
- "L'espérance ne déçoit pas (Rm 5, 5) et nous rend forts dans l'épreuve".
- "Vous pouvez avoir des défauts, être anxieux et même en colère, mais n'oubliez pas que votre vie est la plus grande entreprise au monde. Vous seul, pouvez l'empêcher d'échouer".
Chanter le mai est une tradition ancestrale
Dans les années cinquante
Mais oui, il m'en souvient,
Nos petits pieds tremblants
Sortaient sur le palier,
Pour écouter en pleine nuit
Ce chant du mai qui nous séduisit.
Les parents réveillés par les refrains,
Nous appelaient, radieux,
Notre père, des étoiles dans les yeux,
Ecoutait le couplet du menuisier
Tellement heureux d'être honoré.
Nous avons oublié les paroles,
Mais l'intermède n'était que joie,
De cette vie d'antan, un symbole,
Parmi tous ces jours sans éclats !
Voici venu le mois de mai,
Omelette au petit matin,
Jeunes des villes et des villages
D'être ensemble, c'était festin !
RépondreSupprimerMerci pour ces beaux poèmes, et articles qui mettent l'Humain au cœur de notre société.
Egalement pour l' hommage au pape François pour son humilité et son humanisme.
Josiane