Où est passé le peuple d'antan 🗽


Élections législatives sous haute tension, fêtes du 14 juillet sous surveillance, élections internes à l’Assemblée Nationale chaotiques ... "De plus en plus suffisants et de moins en moins nécessaires", de nombreux politiciens carriéristes devraient prêter attention. Attention aux difficultés dans lesquelles leurs concitoyens vivent au quotidien et attention à leurs attitudes politiciennes irrespectueuses. Notre citoyenne engagée Marie-France va même jusqu’à regretter les bons mots d’une autre époque …


Vous n'en rêvez pas, vous, de cette époque bénie où la gauche et la droite y allaient de leur humour grinçant dont on se délectait  ?

De Gaulle en 1965 ; « Je ne vais pas mal, mais rassurez-vous, un jour, je ne manquerai pas de mourir. »


De Pompidou en 1969, évoquant le poème d'Eluard qui eût un fort retentissement : « Comprenne qui voudra. Moi mon remord ce fut la victime raisonnable au regard d'enfant perdu, celle qui ressemble aux morts, qui sont morts pour être aimés". A propos du questionnement sur un fait divers : une prof condamnée pour avoir eu une liaison avec son élève mineur et qui s'était suicidée !



Le « C'est un scandale » de Georges Marchais, un délice, ! « c'est peut-être pas votre question mais c'est ma réponse » ne résonnent ils pas encore à vos oreilles ? 

 

Jacques Chirac, sa chienlit, et ses emmerdes qui arrivaient par escadrille, puis « Qu'est-ce qui arrive à la Deux, il faut faire chauffer l'appareil ?  ». Et leurs petites piques qui restent des scènes cultes, comme au cinéma !



On assistait à de véritables shows télévisés et du coup, on avait envie de regarder et d'écouter aussi facilement qu'une pièce de Feydeau !

Tant pis pour nous, la politique ne nous fait ni rire, ni rêver et nous restons sur notre faim en nous demandant à quelle sauce on va nous dévorer, entre deux scènes pas croustillantes du tout, repérées dans l'hémicycle ! N'osant plus sortir de chez nous de crainte de se faire attaquer...par son voisin !


Alors vite, filons en vacances pour tout oublier, oublier ce monde qui ne part plus sur les chemins, à pied, à cheval en vélo, rêvant de congés payés si chèrement gagnés à la sueur des fronts...populeux ! Quand on était autorisés à coucher à la belle étoile, dans le foin, dans un pré au bord d'un lac, ne craignant ni le froid ni les courants d'air ! Ivres de plaisirs simples : sortir de l'usine et de la fumée des villes !


 

Marie-France Balandras, le 27 juillet 2024.





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Commentaires

  1. Une société a les hommes politiques qu'elle se construit . L'éducation devenant l'apanage des réseaux sociaux , le phénomène de l'instant et du parler fort prennent le pas sur l'éducation , la réflexion et le respect de l'autre.

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