Décembre paré de ses lumières
Décembre va jouer les dernières
Ils sont toujours là les troubadours
Ils crèvent encore l’écran tous les jours.
Ils ont des yeux de braise
Et vous c’est le volcan de la fournaise
Qui clapote dans vos pauvres têtes
A vous donner des désirs de bêtes
Ce sont eux les stars de la télé
Les dieux du foot, du cinéma
Qui vous mettent dans cet état là
Et qui parfois
Vous flanquent tous les sens en émois
Et vous, et vous mesdemoiselles
Qui collez partout
Sur les murs de votre chambrette
Dans le salon et même les tinettes
Des affiches avec leurs binettes
Vos copines c’est le même cinoche
Mignonnes ou bien moches
Elles rêvent au destin fabuleux
Qu’elles pourraient avoir avec eux,
Si sur elles ils jetaient les yeux
Quand ils passent pas très loin
De votre coin,
Vous vous précipitez jusqu’à
Vous coller des baffes
Pour un autographe
Vous vous étriperiez pour un regard
Y’ a plus de famille, y’a plus de copines
Vous devenez d’odieuses rivales
Mais pour eux, tous les fans se valent
Ils passent sans même vous remarquer
Ça vous fait sérieusement flipper
Ça vous fait sacrément râler
Mais vous remet à égalité
Vous recommencez à copiner...
Jusqu’à la prochaine tournée.
Très beau poème ! Prenez soin de vous
RépondreSupprimerMerci les deux amis pour la richesse de vos écrits et votre peinture visionnaire. A l'aube de cette nouvelle année , je vous adresse mes meilleurs vœux.
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