« La terre qui a soif se déchire
et sonne lâalarme » ⊠Pendant que notre poĂšte anticonformiste Georges
Marguin se relÚve doucement de ce foutu virus, Stéphane Bessard capture notre
Vauxonne asséchée.
Le ciel ne pleure plus, la terre ne reçoit plus ses larmes
Le ciel ne change plus sa tenue, il est toujours en bleu.
La terre qui a soif se dĂ©chire et sonne lâalarme.
Elle pleure ses riviĂšres perdues, ses ruisseaux,
Ses torrents, ses biefs, ses sources et aussi ses puits.
Sur ses berges, plus dâombre, plus dâarbrisseaux.
Madame la truite a déménagé, elle a quitté la nature.
Elle pleure ses riviĂšres perdues, ses ruisseaux,
Ses torrents, ses biefs, ses sources et aussi ses puits.
Sur ses berges, plus dâombre, plus dâarbrisseaux.
Madame la truite a déménagé, elle a quitté la nature.
Les vairons, les salamandres, les sangsues, les tritons,
Les grenouilles et leurs coassements, les moustiques,
Le soir, à la nuit tombée, les crapauds et leur mélodie.
Les moucherons, la libellule aux ailes de soie transparente
Aux reflets bleus et au vol en stationnaire, ne sont plus.
Le ciel ne pleure plus, la terre ne reçoit plus ses larmes
Le ciel ne change plus de tenue, il est immuablement bleu.
Le peuplier, veut sauver ses rameaux, sauver ses feuilles
Sauver ses fragiles branches, sa fine Ă©corce, il semble,
Se dresser sur la pointe des pieds, implorer ce ciel azur
Ce ciel injuste, impérial, inébranlable, indifférent et dur
Qui paraĂźt vouloir continuer de vivre sa vie sans nuages.
Le ciel ne pleure plus, la terre ne reçoit plus ses larmes
Le ciel ne change pas son Ă©piderme il est toujours bleu.
Le saule, le bouleau, les fougĂšres, les taillis se meurent
Le chĂȘne perd ses glands, le cerisier, donne des perles
Roses, en bout dâune queue couleur glaise humide ;
La glaise, elle, se multiplie par dâinnombrables fentes
Refuges de la fraĂźcheur de la nuit et des rayons de lune.
Le ciel ne pleure plus, la terre ne reçoit plus ses larmes.
Le ciel ne change pas de couleur de peau, il est bleu.
Les grenouilles et leurs coassements, les moustiques,
Le soir, à la nuit tombée, les crapauds et leur mélodie.
Les moucherons, la libellule aux ailes de soie transparente
Aux reflets bleus et au vol en stationnaire, ne sont plus.
Le ciel ne pleure plus, la terre ne reçoit plus ses larmes
Le ciel ne change plus de tenue, il est immuablement bleu.
Le peuplier, veut sauver ses rameaux, sauver ses feuilles
Sauver ses fragiles branches, sa fine Ă©corce, il semble,
Se dresser sur la pointe des pieds, implorer ce ciel azur
Ce ciel injuste, impérial, inébranlable, indifférent et dur
Qui paraĂźt vouloir continuer de vivre sa vie sans nuages.
Le ciel ne pleure plus, la terre ne reçoit plus ses larmes
Le ciel ne change pas son Ă©piderme il est toujours bleu.
Le saule, le bouleau, les fougĂšres, les taillis se meurent
Le chĂȘne perd ses glands, le cerisier, donne des perles
Roses, en bout dâune queue couleur glaise humide ;
La glaise, elle, se multiplie par dâinnombrables fentes
Refuges de la fraĂźcheur de la nuit et des rayons de lune.
Le ciel ne pleure plus, la terre ne reçoit plus ses larmes.
Le ciel ne change pas de couleur de peau, il est bleu.
Sous couvert de tranquillitĂ© il sâest acoquinĂ© au soleil
Les deux brillant de mille feux, paressent Ă lâinfini.
Se moquent de cette mappemonde dénommée terre
LĂ -haut dans les cieux, ils sont rois tous les deux.
Puisque dans lâimmensitĂ©, ils logent un supposĂ© Dieu.
Le ciel ne pleure plus, la terre ne reçoit plus ses larmes
Elle va devoir se ressaisir et fourbir de nouvelles armes.
@Georges Marguin le 27 juillet 2022
Les deux brillant de mille feux, paressent Ă lâinfini.
Se moquent de cette mappemonde dénommée terre
LĂ -haut dans les cieux, ils sont rois tous les deux.
Puisque dans lâimmensitĂ©, ils logent un supposĂ© Dieu.
Le ciel ne pleure plus, la terre ne reçoit plus ses larmes
Elle va devoir se ressaisir et fourbir de nouvelles armes.
@Georges Marguin le 27 juillet 2022
TrÚs beau Bravo et bon rétablissement
RĂ©pondreSupprimerBravo Tonton super tu nâas rien perdu de ton Ăąme de poĂšte amitiĂ©s
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