Est-ce vrai mon fils, tu
as pĂȘchĂ© ?
Oui
mon pĂšre, câest vrai, jâai pĂȘchĂ©.
Mais
elle Ă©tait tellement belle,
Et
surtout paraissait si peu rebelle,
Quâune
tenace idĂ©e mâest venue,
Celle
folle de la voir nue.
Admirer
longuement sa peau lisse,
Y
déposer un baiser, un vrai délice.
Caresser
son corps de sirĂšne
Tel
le Roi, la souveraine.
Alors,
en moi, sâest incrustĂ©e lâidĂ©e
Irrésistible
de la posséder.
Sa
bouche, ses lĂšvres,
Allaient
combler mes rĂȘves.
Mais
la belle fort maligne,
Sâesquivait
sans un petit signe.
Je
surveillais ses faits et gestes,
La
sachant tellement preste.
Soudain,
je me suis mis Ă bander,
Oui,
mon pĂšre, je bandais, je bandais.
Moi
aussi ça mâarrive, rĂ©pond Mr le curĂ© !
Jâai
trĂšs bien compris mon pĂšre,
Mais
câest du fil du moulinet que je bandais !
Et
aprĂšs un bon ferrage, dame carpe Ă©tait Ă mes pieds,
Plus
belle que je ne lâavais imaginĂ©e âŠ
Georges Marguin le 27 mai 2023
Toujours autant d'humour !
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