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| Cliché Y. Montmessin du livre de JC. Béal |
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| La traversée de St Georges : des commerces fermés, des bâtiments à l’abandon. |
Près de 50% des 145 propositions rédigées par les 200 répondants à notre enquête (cf. notre document de synthèse) centrent l’éclairage sur trois problèmes fortement liés à l’animation du centre bourg :
- Le problème de la traversée de notre commune par une départementale
- Le problème du stationnement en centre bourg
- Le problème de la survie et de l’attractivité des commerces de proximité.
Nous voudrions dans cet article porter notre attention sur quelques pistes pour stimuler la survie et la création des commerces dans notre centre bourg, condition nécessaire à la résurgence de son attractivité.
Un potentiel immobilier disponible et des aides adaptées pour l’installation des commerces
Notre inventaire du patrimoine immobilier de la commune a montré que nous disposons de bâtiments idéalement situés en centre bourg et pour la plupart non utilisés. Ils offriraient une fois restaurés, des locaux particulièrement adaptés à l’implantation de nouveaux commerçants et artisans. Le projet immobilier du site de Gravins qui accueillera le pôle médical, devrait également renforcer à terme ce potentiel.
L’Association des Maires de France en collaboration avec le Conseil du Commerce de France a mis à disposition des élus locaux un guide du commerce de centre-ville pour les accompagner dans leurs actions de soutien et de création des commerces de proximités (Cf document en ligne).
Entre autres, le guide recense les outils législatifs dont dispose désormais le Maire pour mener une véritable stratégie de dynamisation de l’offre commerciale dans sa commune (remembrement de commerces, droit de préemption commercial, actions dans le cadre du Document d’Action Commerciale intégré au Schéma de Cohérence Territoriale…).
Les municipalités peuvent aussi aider les jeunes entrepreneurs souhaitant s’installer dans ces locaux réhabilités, en faisant appel aux aides du FISAC (Fonds d’Intervention pour les Services, l’Artisanat et le Commerce). Pour les villes de plus de 3000 habitants comme St Georges de Reneins, cela concerne toutes opérations collectives menées entre la commune et des entreprises commerciales, artisanales ou de services de proximité. Associer la création d’une librairie indépendante avec un café associatif dans des locaux de la commune peut être un exemple de projet collaboratif utile, attractif et éligible à l’aide financière du FISAC.
D’autres opérations peuvent être mutualisées avec les communes comme l’illustre l’installation sur la commune de Lancié de « Comptoir de campagne » (Cf le site web), start-up lyonnaise innovante qui distribue une alimentation essentiellement issue de produits locaux.
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| Comptoir de campagne à Lancié (69220) |
Comment identifier, stimuler et fidéliser une clientèle ?
La mise en place d’une stratégie de revitalisation des commerces et de l’artisanat en centre-ville nécessite préalablement un diagnostic permettant d’identifier les besoins prioritaires de la population et d’établir un cahier des charges. Mais un aménagement du centre-ville, en cohérence avec les besoins de l’offre commerciale est capital pour transformer le handicap de notre « village rue » traversé par la départementale, en atout captif de clientèle potentielle pour nos commerces. Les habitants comme les itinérants doivent d’une part pouvoir stationner et d’autre part trouver un intérêt à justifier leur halte à St Georges !
La superficie du terrain du projet « Gravins », pourra sans doute répondre en partie à la première question. Un réaménagement du parking de la Caisse d’épargne et du terrain désormais vacant suite à la destruction de l’ancien garage Thévenet, serait sans doute utile pour compléter cette capacité de stationnement.
Mais le développement d’actions d’animations est un facteur d’attraction prioritaire susceptible de fidéliser une clientèle aujourd’hui plutôt attirée par la lumière des villes qui nous entourent comme Belleville, Villefranche….voire Montmerle !
Redynamiser le centre village en localisant dans des structures adaptées des activités récurrentes (halle de produits locaux pour accueillir nos conscrits pour leurs ventes hebdomadaires, marché paysan, café littéraire, brocantes,…), développer l’action touristique et culturelle (Musée de Ludna, expositions, vernissages dans l’Espace Culturel, visites commentées, parcours pédestres, jardins ouvriers…), sont autant d’actions propices à donner un sens à faire escale dans notre centre village plutôt que de le traverser.
Le plan de déplacement urbain peut aussi être construit pour être favorable aux commerces en reliant des pôles d’attractivité, chacun clairement identifiés dans leurs fonctions, comme la Place de l’Eglise, le Parc Montchervet, les Gravins, le Quartier de la gare et l’Espace Charles de Gaulle.
Interdire la traversée du village par les poids lourds, faciliter les déplacements de tous et par divers modes, développer des zones piétonnières pour accéder aux commerces et aux établissements recevant du public, améliorer la signalétique (vers les parking, vers le centre village), relancer le plan façade avenue Charles De Gaulle, sont autant d’actions qui contribueraient à la fréquentation des commerces de proximité.
Les actions menées par nombre de municipalités dans le cadre du programme d’action « cœur de ville » en constituent des exemples sources d’inspiration (Cf site web).
Comment mettre en œuvre un tel projet ?
La mise en œuvre d’un tel plan d’action au niveau de notre commune devrait stimuler chez nos élus la création d’un comité local du commerce de l’artisanat et du tourisme. Supervisée par un membre du conseil municipal, une telle structure pourrait être ouverte à la participation de membres non élus issus de la société civile, et sollicités pour leurs compétences dans le domaine. Elle permettrait d’accompagner l’étude de marché, de recenser les besoins des Reneimois et d’apporter une assistance précieuse aux actions de la Municipalité par la coordination et la mise en réseaux des parties prenantes que constituent l’association des commerçants et des artisans, la CCI, la Chambre des Métiers et de l’Artisanat et la CCSB.
Dans le cadre de l’Appui Interministériel au Développement et à l’Expertise en espace Rural (AIDER), le CEREMA a publié en 2015 une synthèse de plusieurs expériences de revitalisation de centres-bourg menées avec succès par ce type de pilotage dans plusieurs municipalités (Cf site web).
Et vous, qu'en pensez vous ?
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La place de l'église de St Georges, transformée en parking zone bleue en 2022
Bonne contribution documentée. Souhaitons que nos futurs élus - ou, réélus - la prennent en considération. Les Reneimois attendent des actions, enfin, rapides et concrètes
RépondreSupprimerLe 21 septembre 2022, Mr le Maire et son premier adjoint ont accueilli en réunion, 6 commerçants de St Georges sur les 27 invités, pour participer à l’étude d’une requalification urbaine du centre-bourg.
RépondreSupprimerLes deux élus municipaux ont quitté la salle, pour laisser le bureau d’étude « AID OBSERVATOIRE » échanger librement et « sans retenu » avec les 6 commerçants présents.
De nombreux sujets ont été évoqués : la disparition de plus en plus de commerces, le nouveau périmètre du centre-bourg, les constructions en cours et les parkings (dont trop de places sont en zone bleue), l’importance d’avoir un plus grand marché plus attractif, et pourquoi pas, une superette au rez-de-chaussée du « bâtiment des médecins » ...
L’idée d’une déviation à l’ouest en passant par la zone industrielle Les Vernailles (rue de l’Avenir) à été aussi évoquée.
Aucun calendrier n'est pour l’instant fixé, juste quelques éléments objectifs que le bureau d’étude pourraient intégrer dans un plan projet moyen terme.
@suivre ...