La croupe de madame 🦢


Même irremplaçable, nous devons perpétuer sa mémoire et sa traditionnelle publication du 27 de chaque mois. Avec ses textes poétiques, anticonformistes et truculents, il était très apprécié de nos nombreux lecteurs. Né en 1927 et décédé ce 14 décembre 2023, Georges Marguin prenait la peine de nous écrire tous les mois depuis 3 ans. Le Blog citoyen a lancé un appel à candidature auprès d'autres écrivains, poètes et amoureux des mots. Marie-France Balandras a bien voulu prendre le relais et de bien belle manière. Toujours avec l'éclairage et le talent de notre photographe reneimois Stéphane Bessard.


Avant son premier poème, que Georges aurait probablement validé, voici quelques mots préliminaires de Marie-France.

“Bonjour aux citoyens Reneimois.
L'équipe du Blog citoyen de St Georges me confie la lourde tâche de succéder à un Maître Reneimois, Georges Marguin, par quelques écrits ou poésies … 
Quelques-uns d'entre vous m'ont connue chez Jean Gaillon SA et /ou lorsque je fis mes débuts de correspondante de presse au quotidien Le Progrès, alors que j'habitais Saint-Georges. J'ai gardé des liens solides avec les "anciens de Gaillon" et d'autres.
Le texte suivant résulte de la réflexion d'un copain et client de chez Michèle, au début des années 90 ! La naissance d'une rime ou d'une prose fait suite à un événement, ou à une remarque ce qui fut le cas ! Le copain, que j'ai baptisé Jules, regardait une femme de dos et expliqua qu'il aimait les fesses rebondies ! La suite se trouve ci-dessous !
Ceux qui me connaissent un peu savent que l'humour est dans mes veines ! 

A bientôt, si vous le souhaitez.”
Marie-France 



La croupe de madame

Jules se plaît à contempler les dames
Gourmand de leur anatomie
Et son tempérament tout feu tout flamme,
L’autorise à penser à des folies !

Il les préfère un peu dodues
Formes exquises se mouvant,
Et quand elles se promènent dans la rue,
Ne pas se contenter de leur face avant.

Les seins ne sont pas trop dans ses fantasmes,
Il s’arrête toutefois sur une belle carrosserie,
Mais ce qui développe son enthousiasme,
C’est une croupe un peu hardie.

Il les regarde se déhancher,
Une fesse, puis l’autre, que c’est joli !
Ses mirettes se prennent à rêver
De ce bas des reins bien garni.

Il s’embrase devant des joues rebondies
Qui se soulèvent et puis s’affolent,
Frétillant et ému il se dit
Qu’ils ne leur manque que la parole !

Dame ou demoiselle qui désespérez
Négligeant viande et tubercules,
Laissez régime et poisson grillé,
Vos rondeurs plaisent au moins à Jules !


Marie France Balandras, le 27 janvier 2024



Marie France et Géraldine, devant les ouvrages des auteurs de la région des Editions Héraclite



Commentaires

  1. Prenons ces mots ,et leurs sonorité, un peu comme un dialogue à la San Antonio ..
    Et ce petit écrit est certainement moins " cru " que bien des textes de rap , n en déplaise aux esprits chagrins ...



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  2. "𝗖𝗲𝘁𝘁𝗲 𝗝𝗼𝘂𝗿𝗻𝗲́𝗲 𝗶𝗻𝘁𝗲𝗿𝗻𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝗮𝗹𝗲 𝗱𝗲𝘀 𝗱𝗿𝗼𝗶𝘁𝘀 𝗱𝗲𝘀 𝗳𝗲𝗺𝗺𝗲𝘀 trouve son origine dans les manifestations de femmes à la fin du XVIIIe siècle, en Europe et aux États-Unis, réclamant de meilleures conditions de travail et le droit de vote. C'est en 1975, lors de l'Année internationale de la femme, que l'Organisation des Nations unies a commencé à célébrer cette journée le 8 mars. Cette date est marquée par de nombreux rassemblements à travers le monde et permet de 𝗳𝗮𝗶𝗿𝗲 𝘂𝗻 𝗯𝗶𝗹𝗮𝗻 𝘀𝘂𝗿 𝗹𝗮 𝗽𝗹𝗮𝗰𝗲 𝗱𝗲𝘀 𝗳𝗲𝗺𝗺𝗲𝘀 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗻𝗼𝘁𝗿𝗲 𝘀𝗼𝗰𝗶𝗲́𝘁𝗲́."

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