Anaïs Louis, Ostéopathe, rejoint le nouveau pôle médical des Gravins 💆‍♀️


Reneimoise depuis toujours et diplômée en 2014, Anaïs a commencé son activité d'ostéopathe en se déplaçant au domicile de ses patients. Après plusieurs mois d’attente, elle s’est enfin installée dans le nouveau pôle médical des Gravins, le 8 avril 2023. Elle nous présente son parcours, son métier et ses motivations.


Anaïs bonjour, merci de nous accueillir dans votre tout nouveau cabinet d’ostéopathe sur le site des Gravins de St Georges. Pouvez-vous nous présenter votre parcours et votre formation ?

J’ai passé mon bac S en 2007 sur Villefranche et j’ai commencé mes études supérieures par un an de médecine. J'ai ensuite fait une année de prépa ostéo, suivie de 5 années d’étude à l'école ISOstéo Lyon à Limonest qui a déménagé à Écully par la suite. Ayant obtenu mon diplôme en 2014, j’ai poursuivi par une année complémentaire de formation postgrade.



Sachant que l'ostéopathie doit avoir une vision globale, j’ai poursuivi ma formation sur certains points : la pédiatrie/périnatalité, la gériatrie et la gérontologie. J'ai aussi une formation en ostéopathie aquatique que je n'utilise pas aujourd'hui. 


A 25 ans vous devenez ostéopathe à domicile autour de St Georges


Avant même la fin de ma formation, j'ai jonglé entre l'ouverture de mon activité à domicile et l'école. Sachant que les premiers temps, on fait beaucoup de stages et on n'a pas beaucoup de patients.

Étant née et ayant grandi à St Georges, j’ai créé mon adresse professionnelle sur St Georges. Mon activité a rayonné tout autour, et j’ai naturellement de plus en plus de Reneimois dans ma patientèle.


Vous êtes installée sur le site des Gravins depuis le 8 avril 2023, alors que c’était prévu le 15 juillet 2022 !


Avec mes patients, nous avons été en effet, très très patients !

Tous les mois, on repoussait l’échéance, et tous les mois je devais l’annoncer à mes patients …


Pour l'anecdote, sur ce terrain des Gravins il y avait l’établissement AUJOUX, dans lequel ont travaillé trois de mes quatre grands-parents. C’est très émouvant de travailler au même endroit que ses grands parents. 


Quel est votre type de patientèle et quelle est votre méthode ?


Grâce à mes formations, je peux travailler sur tout type de personnes.

Pour la méthode, c’est tout simplement l’ostéopathie adaptée à chaque patient et aux maux du patient.

Le cracking (ou le structurel) n'est pas forcément nécessaire. On a une palette importante d’action : au niveau tissulaire, viscéral, crânien, musculaire … 


J'ai la chance d'avoir une table réglable pour les adultes. Pour les bébés, j'ai un grand tapis de sol pour travailler avec eux. En déplacement à domicile, j’ai une table pliante ou bien, en fonction de la mobilité du patient, je peux travailler au fauteuil ou dans leur lit.



Vous intervenez aussi dans le foyer de vie associatif AGIVR à ANSE ?


J’interviens en effet tous les jeudis, 4 heures par semaine, pour accompagner les adultes porteurs de handicap. C'est une façon de travailler très différente et complexe. On travaille parfois en se déplaçant, car le patient ne peut pas toujours rester assis ou allongé sans bouger, comme vous et moi. Il faut parfois courir dans le couloir, il faut s'adapter et trouver des solutions, comme avec le jeu, l’humour, la musique ...


C’est aussi très enrichissant avec beaucoup d’émotionnel. Ces personnes qui ne vous connaissent pas et au bout de quelques mois, ils vous prennent dans les bras quand vous arrivez. Ils sont sans filtre. Si vous êtes gentil et que vous leur apportez du bien-être, ils vous le rendront. C'est important pour eux et c'est important pour moi aussi ; ça me permet de me remettre en question et d’être à l’écoute de leur corps car beaucoup n’ont pas la communication verbale. Comme de travailler dans toutes les positions et de m’adapter aux capacités de chaque patient de l’AGIVR.


Votre agenda est donc bien rempli ?


Il y a beaucoup d’ostéopathes, même si beaucoup arrêtent après leurs longues études et que le métier est difficile. Il faut donc être passionné, disponible et investi. Me concernant, je peux prendre des rendez-vous dans la semaine pour une séance d’au minimum une heure.


Je n’ai pas de Doctolib, car je veux pouvoir échanger avec mes patients et leurs attentes. Souvent, une séance suffit pour soigner et soulager. Je ne programme jamais d’avance plusieurs séances, cela se décide en fonction de l’évolution des douleurs ou plaintes du patient.


En terme préventif, à quelle périodicité faut-il venir vous voir ?


Théoriquement, il faudrait voir son ostéopathe tous les six mois, ou deux fois par an, pour éviter de surcharger le corps au niveau tension. En fait, quand vous avez un blocage ou une douleur, c’est souvent le fait que votre corps a accumulé  des tensions et qu'à un moment donné, il n’a plus de moyens de compensation.  Souvent, la douleur s’exprime à l’endroit qui bouge encore et qui fait tout le travail. Il faut donc lever ces tensions en amont …


Il y a aussi l’expression bien connue “j'en ai plein le dos” !


En effet, je suis quelqu'un qui échange beaucoup avec mes patients. Ce stress ou ces angoisses, moins ils vont s’exprimer, plus ils vont s'imprimer dans le corps et les tissus. Mon but est de couper ce cercle vicieux. Je ne peux pas travailler sur le côté psychologique ; il faut voir des psychologues, des hypnothérapeutes ou des sophrologues. Pour autant, je vais travailler sur le côté physique du stress et on va essayer de relâcher ces tensions pour couper ce cercle et ne pas réengager le côté émotionnel.



J’explique toujours au patient ce que je leur fais ; cela fait partie du traitement. Plus vous expliquez à quelqu'un ce qu'on lui fait, plus il va comprendre, et plus son cerveau va continuer de travailler le mécanisme du traitement. 

C’est pourquoi les séances sont longues. Il faut d'abord relâcher le système tissulaire avant de travailler sur le système structurel. 


Le cracking est-il obligatoire ?


Je n’aime pas ce terme, on parle plutôt de structurel ou ostéo-articulaire. Pour libérer une vertèbre, il faut d'abord libérer toutes les tensions tissulaires et viscérales. Il y a des gens chez qui les tensions ou blocages lâchent très vite et puis d'autres, un peu moins en forme, chez qui ça met plus de temps.

Comme je le dis toujours aux patients, si vous ne voulez pas de cracking même si je suis persuadée que c'est ce qu'il vous faut à ce moment-là, vous allez tellement vous verrouiller que ça ne va pas fonctionner. 

Le fait que ça “craque” n’est pas un signe de réussite ou d’échec. Et inversement, le fait que ça “craque pas”, n’est pas non plus un signe de réussite ou d’échec. L’ostéopathie est “patient dépendant”, c'est-à-dire, que ce sont mes techniques qui s’adaptent au patient et non l’inverse. 


Y a-t-il des exercices particuliers à faire régulièrement ?


Je ne peux pas vous donner la recette magique ! Il y a des mouvements qu'on peut faire, mais ça sera plus à un kiné de vous les donner. Par contre, il y a une chose sûre, c'est qu'il faut bouger. La vie c'est le mouvement, si vous voulez retenir une chose c'est ça. Regarder un film c'est bien, mais maintenant on a une chance, on peut mettre pause sur les films. On peut ainsi, toutes les 20 minutes, marcher, aller aux toilettes, boire un coup et se rasseoir. 


Le fait que la sécurité sociale ne rembourse pas vos frais, est-ce un handicap ?


Nous sommes en effet une profession de première intention. Nous pouvons recevoir directement nos patients sans passer par une ordonnance du médecin traitant. Quand vous vous êtes coincé le dos un lundi matin, si vous êtes obligé d'appeler votre médecin qui a une semaine d'attente, puis d'appeler l'ostéo qui a trois jours d'attente, votre blocage du dos va être sacrément long. Donc aujourd'hui, le fait d'être en première intention, c'est aussi un confort pour tous.

C'est quelque chose de pas si négatif que ça, sauf que l’on aimerait que les mutuelles remboursent davantage; même si certaines sont déjà très compétitives. 


Vous avez encore du temps pour vous, faire du sport et participer à la vie associative ?


J'ai deux enfants en bas âges (3 et 7 ans), mon mari travaille aussi beaucoup, et donc je jongle pas mal. Je faisais du sport avant l’ouverture du cabinet et je vais m’y remettre bientôt … 


Côté vie associative, je suis vice-présidente de la crèche de la Turbulette et je fais partie des membres de l’Union des Commerçants et Artisans.  


Oscar et Anaïs, toujours en mouvement !



Un grand merci à Anaïs Louis pour cette interview et les informations transmises. Si vous aussi, vous avez un projet ou une activité professionnelle à valoriser, écrivez nous sur BlogStGeorges@gmail.com


Commentaires

  1. Monique RUET14/05/2023 12:11

    Bel article !

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  2. Extraits de notre page Facebook :

    Rose Rose

    👏👏👏 super ostéo je conseille a 1000 pour cent !

    Nathalie Rousseaux
    La meilleur ostéopathe ! 🧡

    Sabah Fremion
    Une très bonne Ostéopathe merci à toi Anais pour nos résidents. 🥰

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  3. Nouveaux extraits de notre page Facebook au 7/6/2023 :

    Anna Nolent

    Merci à tous pour vos doux retours !
    Et merci au blog pour ce chouette article !
    Anaïs LOUIS OSTÉOPATHE


    Julie Lafleur
    Très pro efficace je recommande ! 🧡

    Lise Brazeau
    Félicitations ma belle tu es magnifique très fière de toi et surtout long vie pour tout 🥰

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