Notre ami poète anticonformiste Georges Marguin, n’a pas encore eu l’occasion de nous transmettre ses vœux. Il n’est pas trop tard en ce 27 janvier 2023. La barque sur le lever du soleil en bord de Saône de notre photographe Stéphane Bessard, nous accompagne en cette nouvelle année.
Le trente et un décembre
S’est épanché jusqu’à son agonie
Dans la lumière du premier janvier.
S’est épanché jusqu’à son agonie
Dans la lumière du premier janvier.
Se réveiller dans les festons d’un ciel renversé
Dans les donjons d‘un brouillard enfumé
Premier mois de la nouvelle année
Vœux pieux, vœux sincères, vœux fielleux
Dans lesquels l’an passé nous nous étions enfermés
Comment rendre aux farauds la bile de leur fiel ?
Les coups rendus étant virés au centuple
A en faire boire l’ambroisie des Dieux
Dans le chaudron où cuit le ragoût, des rancœurs
Mais magnanime, l’univers déploie son récit,
Le philtre de l’envoûtement s’étanche,
Le silence caresse le silence,
La voix des ruisseaux déverse un autre chant
Le chant prudent de la nouvelle année.
Vœux fielleux, vœux pieux, vœux sincères.
© Georges Marguin le 27 janvier 2023
Meilleurs voeux à vous aussi Monsieur Marguin
RépondreSupprimerToujours un plaisir de lire vos bons mots Monsieur Marguin accompagnés d'une si belle photo, en espérant vous revoir très bientôt !
RépondreSupprimerCher monsieur Marguin il est des circontances qui devraient avoir plus de deferences envers nos aieux enfin j'osais y croire
RépondreSupprimerBien à vous
Toujours un plaisir de vous lire autant que de vous avoir comme voisins.
RépondreSupprimerAu plaisir. ;)