Dernier mois de froidure, février
Dans ta tête les rêves fait vriller.
Pendant qu’abuse le vent,
Qu’hiverne l’engoulevent
Que les nuages au-dessus des champs
Virent du calme au méchant.
Accroche tes rêves à l’étendage du ciel,
Ce ciel de vinaigre ou bien de miel,
Qui jalousement, maintient les étoiles
Suspendues sous sa voûte sans voiles
Loin, très loin, de notre vieille croûte.
Accroche tes rêves à l’imaginaire,
Lui aussi en suspension éphémère,
Qui meurt quand tombent les flocons,
Sans trompettes ni flonflons.
Ces vertigineux papillons blancs
Concrétisation du rêve des enfants
Rêve, tu as la moitié d’une année,
L’autre moitié, les verra s’envoler.
Rêve, celui qui meurt sur tes lèvres,
Tu ne l’entendras pas, sa vie est trop brève.
Rêve qu’il est écrit que dans ses bras
La plénitude de l’amour tu trouveras,
Rêve de voir disparaître le froid mordant.
Rêve qu’aux vilaines griffes du temps
Tu arracheras des promesses
Qui guériront ton cœur en détresse.
Rêve que cette étoile filante appelée amour
Boomerang ne manquera jamais son retour.
Il y a loin entre le rêve et la réalité dit-on,
Peut-être, mais ceci n’est qu’un dicton,
Alors rêve, il est si bon de rêver
Surtout de celui qui te tient éveillé.
Rêve que mars le fourbe va arriver
Avec son soleil et ses giboulées.
Giboulées qui malgré tout sentent l’été
Alors rêve ! Il est si bon de rêver.
Commentaires
Enregistrer un commentaire
Si votre commentaire n'apparait pas, vous pouvez adresser votre message à BlogStGeorges@gmail.com