Les nuisibles de St Georges sont toujours là


Ces êtres étranges venus d’une autre planète. Leur destination, la terre. Leur but, en faire leur univers …” Marielle les a vus. Habitante du hameau de Droin depuis une quarantaine d'années, Marielle n’est pas peureuse. Elle subit la présence de nuisibles saisonniers en croissance exponentielle depuis une décennie. Elle essaye de s’en protéger par ses propres moyens. Elle lance un appel aux autres reneimois qui auraient les mêmes difficultés et auraient des solutions à proposer. Marielle attend aussi les prochaines réunions de quartier pour en parler. Voici son récit illustré.

Cet automne a été particulièrement propice à l’arrivée de toutes sortes de nuisibles, certains en très grand nombre. 

Nous avons commencé avec des sangliers, venant du champ de maïs mitoyen, et qui ont retourné la pelouse à maintes reprises, jusque très près des bâtiments.”


“La société de chasse”, reprend Marielle “(il faut trouver la bonne car il y a pléthore à St Georges, et il n’est pas de bon ton d’aller traîner ses bottes sur le territoire du voisin) est intervenue pour me rassurer, remettre un peu d’ordre sur les parties retournées et me conseiller d’attendre la moisson. Je les en remercie.


Quand les sangliers trouvent un endroit qui leur plaît, ils reviennent, donc rendez-vous l’an prochain pour un nouvel épisode.

Au 15 octobre, avec une régularité d’horloge depuis une dizaine d’années, les coccinelles asiatiques sont arrivées en nombre
Elles se posent sur les façades ensoleillées, puis cheminent jusqu’aux ouvertures et s’agglutinent dans les feuillures. Bon nombre parviennent à rentrer, malgré des huisseries hermétiques, elles pénètrent partout (murs et plafonds, dans les rideaux, dans les placards, dans les lits). Elles sont considérées comme nuisibles dans beaucoup de départements, mais pas dans le Rhône
Les jardineries continuent à vendre des larves, pourtant elles ne mangent pas les pucerons ! En revanche, elles ont décimé les coccinelles rouges à points noirs autochtones. Elles ne piquent pas, mais leurs morsures, laissent un érythème durable et peu rassurant.


J’ai commencé à être envahie de coccinelles dans les années 2010, et je l’ai déclaré à la Mairie. Il m’a été répondu que j’étais la seule à avoir ce problème, que je pouvais faire intervenir un désinsectiseur à mes frais, et que ces petites bêtes portaient bonheur…
Quand je dis « en nombre », il s’agit de milliers que j’aspire quotidiennement, mais cette année elles étaient accompagnées de grosses punaises foncées (la punaise diabolique, asiatique également).

Les fenêtres du grenier ont attiré des mouches en quantité cette année, et dans la cave nous avions une nuée de gros moustiques (plutôt inoffensifs et désorientés) mais encore jamais vus ici.



Devant les proportions que prennent ces invasions (de plus en plus d’insectes et de plus en plus de variétés), nous vivons mal l’automne, fenêtres et volets clos.

Cette année je me suis décidée, bien à contre-cœur, à acheter une barrière chimique à vaporiser autour de chaque ouverture de la maison. Ce produit n’étant pas disponible dans les magasins français, je pense qu’il n’est pas très écologique. Je ramasse depuis, des pelletées d’insectes morts, qui ont été au contact du produit, ce qui est bien moins fatigant que de les aspirer vivants.

La plupart des personnes à qui je parle de mon souci, pensent que j’exagère, que je fabule, mais lorsqu’elles viennent à la maison en cette période, elles comprennent que c’est invivable.

J’aimerais savoir si d’autres personnes de St Georges ont ce même problème (j’ai du mal à croire que je suis vraiment la seule !)

J’attends aussi avec impatience, une réunion de quartier (promise mais qui se fait attendre), pour en parler avec mes voisins” …

Pour couronner le tout, Marielle nous a envoyé une photo de son toit, envahi par des pigeons


Elle précise. “Mon charpentier a constaté des dégâts liés aux fientes qui abîment ma couverture, et des tuiles déplacées par leurs mouvements incessants. Avant, un simple coup de klaxon les faisait fuir. Maintenant, plus rien ne les effraye. Ils ont ici maïs et insectes à volonté, donc ils prolifèrent " termine Marielle.


Même l’église est envahie par des fidèles pas très “catholiques”



LE PROGRÈS du 5 mai 2020 a rappelé que la municipalité avait fait appel à la Société de charpente de Serge Charbonnel, pour évacuer 4 tonnes de fientes !
Serge Charbonnel et Laurent Servigne (adjoint au maire à l'époque) s’accordaient à dire « qu’une surveillance régulière est nécessaire. Il ne faut pas laisser mariner au risque de subir des fuites d’eau, c’est un problème à prendre au sérieux ».

Pour mémoire, la Mairie a prévu un budget 2021 conséquent, pour entretenir notre patrimoine et installer des filets au-dessus de l’église (budget ligne 324, entretien du patrimoine culturel : 95 K€ dont 20 K€ pour des filets).


Le Maire interdit l’entrée des moustiques dans sa commune

Avec humour et pour expliquer son impuissance, le maire de Briollay (Maine-et-Loire) a pris un arrêté pour interdire l'entrée de sa commune aux moustiques. Voir l’article de France Info en cliquant ici.




Si vous aussi, vous avez des informations d’intérêt général à faire connaître (ou des solutions pour Marielle), écrivez-nous sur BlogStGeorges@gmail.com.

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