Les "Cardons de Mylène" sont chez Michel Piret !


Bonjour Michel, pouvez-vous nous présenter votre entreprise et son histoire à St Georges ?

Bonjour "Le Blog de St Georges". J’ai repris l’exploitation de mes parents en 1998 et j’ai d’abord cultivé du tabac jusqu’en 2010. Il fallait trouver de l’activité toute l’année pour nos 7 ou 8 salariés et on parlait même de travaux « divers » ou « d’hiver ». C’est ainsi, avec d’autres producteurs comme François Héritier à Francheleins, que nous nous sommes réunis pour cultiver le cardon dans le Rhône et l’Ain. De 18 producteurs à l’origine, nous sommes plus que 6, et nous allons en « attacher » plus de 60 000 cette année 2020 (expression retenue pour « rassembler » les pieds de cardons).

Pourriez-vous préciser à nos lecteurs comment sont cultivés vos cardons ? 

Les cardons se présentent d’abord sous forme de graines qui se transforment en jeunes plants et que l’on repique en pleine terre au mois de juin. Le terrain doit être entretenu comme il faut en « culture raisonnée », avec des engrais organiques et chimiques. Fin septembre, une fois levées, les pieds de cardons doivent être attachées sous forme de bottes pour être « mises au noir » avec un film plastique. Ainsi les tiges « blanchissent ». Avec une machine spéciale, nous soulageons nos employé(e)s et nous traitons 250 « attachés » par heure. Quatre semaines plus tard, soit fin octobre, nous les coupons à la main sur une longueur de 110 cm. Le pied de cardon pèse environ 2 kilos, mais nous venons d’en récolter un de 8 kilos ; un record !


Quel est le profil de votre clientèle et quels autres produits proposez-vous ?  

Notre clientèle est diversifiée et peut se définir en 3 tiers :
  • les grandes surfaces, comme Leclerc à St Georges et Intermarché à Belleville avec qui nous entretenons de très bonnes relations ;
  • les magasins de producteurs, qui servent de dépôts ventes et qui conseillent la clientèle, comme « Ferme en ville » à Belleville ;
  • les restaurateurs et les traiteurs, qui malheureusement souffrent beaucoup en ce moment ...

Avec d’autres amis producteurs, nous sommes bien sûr présents sur différents marchés conviviaux, comme «
 Les Délices de Novembre ». J’aurai aimé participer à la fête des Saint Georges de France et surtout au marché de Noël sur la place de l’église de St Georges, comme nous l’avons fait il y a quelques années. C’est je l’espère, partie remise …
Nous produisons également 30 tonnes de courges par an, de la muscade, du potimarron, du butternut, du chou rouge frisé. La pomme de terre de la Famille Cormorèche à Mionnay est aussi disponible chez nous en dépôt vente.



Vous êtes très actif à St Georges, membre du bureau dès l’origine de l’UCA et adjoint au maire chargé des services techniques depuis 2020, quelles sont les actions qui vous passionnent le plus ?

J’ai toujours été très actif et je m’investis avec plaisir, du moment que c’est avec des personnes sympathiques ! 
Je préside la Coopérative d’Utilisation de Matériel Agricole (CUMA des cardons) et j'ai dirigé le Syndicat Agricole de St Georges qui est présidé à présent par Stéphanie LAFAY-GOBET ("La ferme des bambins").
En 1998, Jean-Louis Bellaton le maire de l’époque, nous a sollicités avec le Syndicat Viticole, pour proposer une 3e union qui pourrait représenter les commerçants et les artisans. De là est née
l’UCA de St Georges
, dans laquelle j’ai pu échanger avec des personnes de valeurs, comme Laurent Servigne.

Malgré la crise et des aides qui tardent à venir, vous êtes aussi très présent sur internet ?

C’est ma belle-fille Alexandra qui s’occupe de tout cela, et l’une de mes employées va bientôt nous aider à informatiser notre activité commerciale. Nous sommes en effet présent sur « Le Panier Baroudeur », « GranVillage », « Ferme en Ville », « Nos saveurs de France » et notre page Facebook.

Prochainement, avec le soutien de l’UCA, nous allons mettre en place ce que certains appellent « click & collect » ou « cliqué-retiré », avec « En bas de ma rue ».

Nous verrons bien les retombées de ces nouvelles méthodes, mais dans tous les cas, notre ferme reste ouverte à tous, toute l’année au 677 route de Droin à St Georges, le vendredi de 14h à 19h. Nicole et Stéphanie vous y attendent !

Si vous aussi, vous avez créé une entreprise ou vous avez un projet de création à St Georges, n’hésitez pas à nous faire part de vos retours d’expériences sur BlogStGeorges@gmail.com


Commentaires

  1. Merci pour toutes ces informations et de mettre en valeur les artisans locaux. Bravo à toute l'équipe du blog

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  2. de bons produits chez Michel j'adore!!!!
    Bel article

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  3. Merci Michel pour votre présence ! Nous sommes très heureux de vous compter parmi nous :)
    L'équipe granvillage

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