Interview d’Olivier Chastand : un opticien qui bouge !

Bonjour Olivier, depuis combien de temps résidez-vous dans la commune de St Georges de Reneins ?
Bonjour, je suis arrivé en octobre 2001. Déjà 19 ans, au rythme de nos enfants puisque nous sommes arrivés juste après la naissance du premier.

Qu’est-ce qui vous a attiré pour vous installer vous et votre famille dans cette commune ?
Il faut l’avouer qu’au départ cela a été un pur hasard. Et nous sommes tombés amoureux du terrain sur lequel nous avons bâti notre foyer. Nous avons dès le début eu beaucoup d’affinités avec nos voisins. Un superbe accueil. 

Pourriez-vous préciser à nos lecteurs en quoi consiste votre activité d’entreprise et quel est son statut ?  
Après de longues années de salariat, j’ai créé mon entreprise il y a un peu plus d’un an en reprenant le concept d’un opticien toulousain. L’idée germait depuis un certain temps, mais je ne trouvais pas la forme adéquate. Ma rencontre avec cet entrepreneur occitan a été décisive.

Quel est le profil de votre clientèle ? 
Absolument tout le monde ! De l’enfant au senior, ma clientèle couvre vraiment toutes les générations. On pense forcément aux personnes à mobilité réduite, mais il y a aussi les hyperactifs, ceux qui n’ont pas le temps ou pour lesquels les horaires sont les mêmes que ceux d’un opticien traditionnel. J’apporte aussi une expertise en basse vision. Après 25 années de pratique en magasin, les plus déficients visuels peuvent faire appel à mes services. Le milieu professionnel, à travers la prévention des risques et l’adaptation des postes de travail, fait aussi partie de ma clientèle.

J’imagine que vous avez l’occasion de vous rendre régulièrement dans des établissements de santé, comme les EPHAD notamment ? 
Très souvent, bien entendu. Je pense que le fait de ne pas à avoir à mobiliser plusieurs personnes pour organiser des déplacements parfois compliqués, facilite grandement les choses. Dans la situation sanitaire actuelle, je passe d’une personne à l’autre en désinfectant mon matériel. Mon respect des gestes d’hygiène minimaux, validé par le personnel soignant, rassure énormément l’ensemble des acteurs.
Comme on peut le voir notamment sur le site web de la mairie de Jullié, vous assurez une permanence dans cette commune mais également dans la commune de Monsols. Pouvez-vous nous expliquer comment s’est réalisé ce partenariat avec les maires de ces deux communes ?
L’accueil du premier magistrat de la commune y est pour beaucoup. J’arrive avec mon idée : apporter un équipement de qualité à tous. Et là, c’est surtout l’adhésion de l’élu(e) à ce projet qui est important. C’est ce qui s’est passé à Jullié avec Jérémy Thien. Une idée, une motivation, l’opportunité d’une tentative de commerce éphémère par la commune, les éléments se sont naturellement mis en place.
Dans le cas de Monsol, c’est en échangeant avec les habitants que j’ai appris la prochaine ouverture de la maison de santé. Ma rencontre avec Anita Pocholles et Evelyne Geoffray à la CCSB a été plus que décisive dans cette installation. 

Avez-vous entrepris des démarches pour réaliser la même opération dans la commune où vous résidez et si oui, où en sont ces démarches ?
Non, pas pour un commerce. Par contre, j'ai pris rendez-vous avec le Maire puis l'adjointe chargée des affaires sociales. Je souhaitais louer un petit local pour installer mon atelier et être sur place, sur ma commune. J’ai aussi proposé de faire de la prévention dans le cadre d’actions coordonnées, avec le CCAS auprès des personnes âgées ou à mobilité réduite. Je n’ai eu de suite favorable, ni dans un cas ni dans l’autre

Notre commune dispose de nombreux locaux disponibles et inutilisés en plein centre du bourg, d’après vous comment se fait-il qu’une initiative de type « commerce éphémère » identique à celles de Monsols ou Jullié n’arrive pas à se mettre en place à St Georges ?
Notre commune est dix fois plus importante en taille que Jullié. La problématique est donc forcément différente. Je regrette qu’il n’y ait pas une plus grande dynamique commerciale dans notre centre bourg. Il n’y a qu’à voir notre marché, il ne reste plus que deux voire trois exposants ! Notre centre village se meurt et c’est particulièrement triste. 

L’UCA dont vous êtes membre et qui regroupe près de 75 commerçants et artisans à St Georges, ne pourrait-elle pas être force de proposition auprès de la mairie pour favoriser la mise en place d’une structure pour venir en aide aux nouvelles entreprises comme la vôtre ?
Je crois que l’UCA s'active déjà beaucoup dans de nombreuses manifestations. Il n’est pas dans les attributions d’une telle association de permettre à une entreprise de s’installer. Par contre, il est certain que les commerçants et artisans de Saint Georges ont les moyens de se faire entendre par l’exécutif. L’UCA devrait être consultée par nos élus de façon régulière, être force de proposition dans le développement économique de notre commune et participer activement lors de commissions en préparation des conseils municipaux et des décisions liées à nos entreprises. A suivre ...

Si vous aussi, vous avez créé une entreprise ou vous avez un projet de création à St Georges, n’hésitez pas à nous faire part de vos retours d’expériences sur BlogStGeorges@gmail.com.

Commentaires

  1. Super Olivier, toujours enthousiaste, professionnel et généreux... jusqu'à 2 verres à la fois !!

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